Quantcast
Channel: DEKAZOM infos : blog d'information générale
Viewing all 749 articles
Browse latest View live

RDC : « de graves faiblesses dans la gestion financière des élections »

$
0
0

Freddy Matungulu 10Dansunentretien,FreddyMatungulu,économisteauFMIetancienministredesfinancespointeles« différentsmanquements »desautoritéscongolaisesdanslagestiondesfuturesélectionsetnotammentDansunwxcc entretien,FreddyMatungulu,économisteauFMIetancienministredesfinancespointeles« différentsmanquements »desautoritéscongolaisesdanslagestiondesfuturesélectionsetnotammentsondéfaut

wcwsondéfautd’anticipation.

Freddy Matungulu estime que « le manque d’anticipation explique le coût prohibitif des scrutins » et pense que « les élections peuvent être organisées et réussies avec moins de ressources ». Photos © DR
Un calendrier électoral global a été annoncé le 12 février dans un climat politique tendu, après les violentes manifestations de janvier contre la nouvelle loi électorale. Le cycle électoral devrait débuter par les élections des députés provinciaux et les élections locales, le 25 octobre 2015, puis viendront les élections sénatoriales le 17 janvier 2016 et celles des gouverneurs de provinces le 31 janvier 2016 et enfin la présidentielle et les législatives le 27 novembre 2016. Si le calendrier est conforme à la Constitution, la Commission électorale (CENI) a avoué que ces différents scrutins étaient tenus à un certains nombres de « contraintes » : 
notamment sur la fiabilité du fichier électoral qui n’a pas encore totalement « nettoyé », mais surtout sur le financement des élections, qui n’était pas encore bouclé. Dans ce contexte d’incertitude, l’opposition politique dénonce un calendrier « irréaliste » et craint que Joseph Kabila ne cherche à jouer la montre en repoussant au-delà de 2016 l’élection présidentielle.

Dans un entretien accordé à Afrikarabia, Freddy Matungulu, économiste au FMI et ancien ministre des finances du premier gouvernement de Joseph Kabila, entre 2001 et 2003, analyse la situation financière pré-électorale de la RDC.
– Afrikarabia : La Commission électorale (CENI) annonce un budget global de 1,14 milliards de dollars pour les prochaines élections. Les élections coûtent-elles aussi chères en RDC ?
– Freddy Matungulu : Les élections coûtent chères en RDC. Cela ne me parait pas étonnant au regard de l’immensité du territoire, quatre fois plus grand que la France ; d’une population relativement abondante ; et du manque criant d’infrastructures routières, ferroviaires et fluviales de qualité (qui oblige un recours excessif à l’avion pour l’acheminent du matériel électoral dans le pays). Par ailleurs, l’informatisation rudimentaire du Congo impose un usage quasiment exclusif du vote à bulletins papier, qui, à certains égards, peut être plus couteux que le vote électronique. Ces contraintes techniques et logistiques sont exacerbées par de graves faiblesses dans la gestion financière des scrutins; des faiblesses apparemment voulues et entretenues par le gouvernement qui n’a jamais fait mystère de sa volonté de renvoyer l’élection présidentielle aux calendes grecques. Bien plus, pour être efficace, la gestion de ce gros budget électoral devait être pluriannuelle, ce qui n’a malheureusement pas été le cas. 
Le manquement explique aujourd’hui, au moins en partie, le caractère apparemment prohibitif de l’enveloppe financière tendue par la CENI.  Pourtant, quel que élevé soit-il, ce coût, une fois froidement réexaminé et réduit au minimum incompressible, se justifie pleinement. En effet, des élections crédibles et apaisées procureraient d’énormes avantages au pays. En particulier, en légitimant le pouvoir, elles ramèneraient la sérénité des esprits et la cohésion nationale qui nous ont tant fait défaut ces dernières années. Des ingrédients essentiels à la relance de l’économie et la création de nouvelles opportunités d’emploi et d’amélioration des conditions de vie.
– Afrikarabia : Le calendrier électoral publié par la CENI fixe la date des prochaines élections locales et provinciales en octobre 2015 et des élections présidentielle et législatives pour le 27 novembre 2016. Dans ce calendrier serré, où pourra-t-on trouver l’argent nécessaire et dans quels délais ?
– Freddy Matungulu : Le budget de 1,1 milliards de dollars mis en avant par la CENI est colossal. Cependant, beaucoup d’observateurs avisés pensent que les élections peuvent être organisées et réussies avec moins de ressources. 
En augmentation de près de 57% par rapport au budget de l’élection de 2011, ce montant est presque 3 fois supérieur au budget des scrutins de 2006. D’autre part, l’enveloppe proposée dépasserait de 47% les estimations présentées par l’Abbé Malu Malu aux autorités belges il y a à peine quelques mois. Comment expliquer un réajustement si substantiel en si peu de temps? Au regard de ces évolutions, quelques économies devraient, de prime abord, être possibles. Je pense pour ma part que l’argent nécessaire peut être trouvé si tout le monde s’y met. Les pistes de solution urgentes incluent la révision du budget 2015 et la production d’un budget 2016 qui accordent une priorité conséquente aux opérations électorales. Ceci requière une redéfinition des priorités de l’Etat pour les deux années en faveur des opérations électorales, avec une possible focalisation sur les seules élections présidentielle et législative nationales. Une consultation rapide entre le gouvernement, la société civile et l’opposition permettrait de développer le consensus nécessaire à une gestion sereine d’un tel recadrage des priorités budgétaires et électorales du pays. Dans le même contexte, des échanges plus étroits et francs entre la RDC et ses partenaires au développement sur les financements attendus de ces derniers devraient également être rapidement initiés. Enfin, la Diaspora congolaise en quête de changement au pays devrait être disposée à faire une contribution spéciale au financement de cette opération si essentielle au retour d’une stabilité durable chez nous. Pour faciliter l’adhésion à cette dernière proposition, la direction de la CENI pourrait être confiée à une personnalité nationale plus technique, neutre, et respectée. Cette piste extraordinaire et bien d’autres de caractère exceptionnel méritent considération, car l‘urgence de la situation exige que l’on «ne laisse nulle place où la main ne passe et repasse ». Aux grands maux, de grands remèdes, donc !
– Afrikarabia : Dans une tribune publiée par Le Monde Afrique, vous soulevez l’option d’un possible glissement du calendrier électoral qui placerait alors le président Joseph Kabila dans un « statut précaire de président de fait » et ouvrirait une période transitoire. Pendant cette « transition », vous émettez le souhait de voir une « personnalité nationale ou internationale intègre » gérer le pays, à l’instar de Bernard Kouchner au Kosovo en 1999. Plus de 15 après, et dans un contexte africain bien différent, pensez-vous que cette initiative serait acceptée en RDC ?
– Freddy Matungulu : En tant que fonctionnaire international, j’ai eu le privilège de travailler pendant une vingtaine d’années dans de nombreux pays étrangers au mien, en étroite collaboration avec leurs plus hauts dirigeants. En aucun moment, je n’ai pensé remettre en cause la souveraineté des nations concernées. 
Mon travail était apprécié par mes interlocuteurs au regard du soutien technique qu’il leur apportait, mais également pour sa neutralité par rapport aux diverses forces nationales en compétition politique normale. Dans le contexte politique très polarisé de la RDC, une telle neutralité pourrait être l’élément déterminant, facilitateur de progrès pendant une éventuelle transition qui devrait, bien entendu, être très brève. Toutefois, si l’on en juge par la levée des boucliers suscitée par la proposition, le recours à une telle expertise extérieure semble largement rejeté par la majorité de l’opinion congolaise. L’on peut dès lors considérer qu’une telle initiative ne serait pas acceptée en RDC.
Propos recueillis par Christophe RIGAUD – Afrikarabia

POURQUOI LES CONGOLAIS DOIVENT SE PRENDRE EN CHARGE EN 2016, GERER LEUR DESTIN EN CHASSANT LES OPPORTUNISTES POLITIQUES

$
0
0
Afficher l'image d'origine
KABILA  DEGAGE...DEGAGE..

Dialogue absurde en RDC: « Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre » (Albert Einstein)[21]

Par cette citation d’Albert Einstein, "je voudrais lancer un appel au peuple congolais pour qu’il s’approprie son processus électoral et en fasse un événement qui contribue au progrès de la Nation"
Les élections sont trop importantes pour qu’on les laisse aux seuls « politiciens professionnels » dont la vie et l’avenir en dépendent. « Quand un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve; mais quand plusieurs hommes font le même rêve, c’est le début d’une nouvelle réalité » (Friedensreich Hundertwasser)[22].
En 2010, je notais dans un petit article deux hypothèques majeures à notre jeune démocratie : la montée des inégalités sociales et la corruption politique en RDC. 
«La montée des inégalités sociales, écrivais-je alors, est un sérieux défi à notre démocratie. 
Au-delà des florilèges politiciens qui ne trompent pas, la classe politique congolaise s’entretient à la mangeoire contre son peuple. Tous sous-estiment la capacité de révolte d’un peuple affamé. Le social demeurera une hypothèque sérieuse à la démocratie, le peuple étant réduit au rôle de mendiant face à ses élus qui font payer leur générosité ponctuelle avec tambours battants et caméras ».
Pour terminer, j’aimerais citer en longueur un avertissement important du Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise sur la corruption politique 
Tableau typique du regime KABILA
« parmi les déformations du système démocratique, la corruption politique est une des plus graves, car elle trahit à la fois les principes de la morale et les normes de la justice sociale ; elle compromet le fonctionnement correct de l’Etat Congolais, en influant négativement sur les rapports entre les gouvernants et les gouvernés ; elle introduit une méfiance croissante à l’égard des institutions publiques en causant une désaffection progressive des citoyens vis-à-vis de la politique et de ses représentants, ce qui entraîne l’affaiblissement des institutions
La corruption déforme à la racine des institutions représentatives, car elle les utilise comme un terrain d’échange politique entre requêtes clientélistes et prestations des gouvernants
De la sorte, les choix politiques favorisent les objectifs restreints de ceux qui possèdent les moyens de les influencer et empêchent la réalisation du bien commun de tous les citoyens »[23]
Si donc le vote d’un élu doit recevoir une autre motivation que son élection, si les dialogues et négociations tournent autour des avantages des élus, si le jeu électoral ne contribue qu’à servir les intérêts immédiats des politiciens professionnels, alors le jeu démocratique est complètement faussé.
Alain-Joseph LOMANDJA
Etudiant congolais en Allemagne.
- See more at: http://desc-wondo.org/fr/rdc-difficile-reforme-du-processus-electoral-2015-2016-alain-joseph-lomandja/#sthash.1byEVrmt.dpuf
Des manifestants s'enfuient après que les soldats ont ouvert le feu pour disperser la foule, mardi 20 janvier à Kinshasa.
KABILA  DEGAGE...DEGAGE..
- See more at: http://desc-wondo.org/fr/rdc-difficile-reforme-du-processus-electoral-2015-2016-alain-joseph-lomandja/#sthash.1byEVrmt.dpuf

VOICI LE REGIME KABILA, QUI NAGE DANS LE SANG DES CONGOLAIS

$
0
0

Présentation du livre

LES CONGOLAIS REJETTENT LE REGIME DE KABILA

http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2015/11/LesCongolaisrejettentler%C3%A9gimedeKabila.jpg(Cliquer sur le lien ci-haut pour visualiser le livre)

Depuis le « printemps arabe », les Congolais exigent le respect de la Constitution, le recours à la démocratie et à la gouvernance. Il s’agit d’un nouvel événement. La RD Congo, qui a traversé un siècle de souffrances durant la domination coloniale belge et des décennies de tyrannie depuis 1960, est enfin entrée dans la revendication pour plus de liberté et de respect de sa souveraineté. Les Congolais veulent maintenant stabiliser leur pays et participer à son développement.
Les auteurs de cet ouvrage ont procédé, vingt-cinq ans après la Conférence nationale « souveraine » (CNS), à l’analyse du mal congolais et à une réflexion sur le règne de Joseph Kabila. Ils s’interrogent sur le paradoxe de la RD Congo : pays riche en ressources naturelles et humaines, mais où le peuple est pauvre et les dirigeants sont scandaleusement riches.
Ces quelques intellectuels s’ingénient pour être porte-parole des voix des Congolais de l’intérieur et de la diaspora. Ils se prononcent librement, chacun à sa manière et selon l’angle de son choix, sur l’économie politique de la prédation, sur le régime de Joseph Kabila, sur la violation des droits humains, sur la mainmise des puissances étrangères et des firmes transnationales sur la RD Congo. Rejoignant à l’unisson la voix des Congolais de l’intérieur qui rejettent unanimement le régime de Kinshasa, ils s’engagent dans le débat politique à être le porte-étendard de la nouvelle démocratie participative et de la gouvernance, sans lesquelles le développement du Congo demeurera un leurre.
ISBN : 978-2-9701040-0-1

Éditions Monde Nouveau / Afrique Nouvelle


- See more at: http://desc-wondo.org/fr/portfolio-item/les-congolais-rejettent-le-regime-kabila/#sthash.X4yxum8a.dpuf

Voici: .KABILA DEGAGE EN 2016: "Mouvement citoyens

VOICI COMMENT ON VA CHASSER KABILA EN 2016

$
0
0

La ville de BUKAVU et tous les Kivutiens dit KABILA DEGAGE EN 2016,

Le peuple on doit se prendre en charge en 2016, et prendre notre destin en main et chasser les opportunistes au pouvoir en RDC, qui sèment terreurs et misères dans notre pays... 
Tous, grands et petits, étudiants et élèves, hommes et femmes, tous debout, l'ère du changement sonne enOctobre 2016
Afficher l'image d'origine
La ville de Bukavu mobilisée pour mettre fin au regime opportuniste des terreurs et des misères

RDC: Dr Mukwege appelle au respect de la constitution

$
0
0

| Modifié le mar, 15/03/2016 - 20:52

  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  • Docteur Denis Mukwege, responsable de l’hôpital de Panzi à Bukavu dans la province du Sud-Kivu le 15/03/2016 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
    «On ne peut pas parler du développement, si on est dans la confusion et que la constitution n’est pas respectée», a déclaré mardi 15 mars docteur Denis Mukwege au cours d’une conférence, à Kinshasa.
    A l’occasion, le gynécologue de l’hôpital de Panzi à Bukavu (Sud-Kivu) a plaidé pour une justice efficace et une alternance du pouvoir dans le délai constitutionnel afin d’éviter des crises multiformes au pays.
    Il a également invité tout Congolais épris de paix à s’impliquer pour que l’année 2016 soit celle d’espoir et de non de violences.
    «Ça sera un passage qui va être de paix avec une alternance démocratique ou alors malheureusement retourner à un cycle de violences. Ce que nous n’espérons pas. Le sang des Congolais a trop coulé. […]Nous devons tous amener notre pierre pour que cette année soit celle d’espoir pour les Congolais», a indiqué Denis Mukwege.
    L’acteur du film «L’homme qui répare les femmes, colère d’Hippocrate » estime que les Congolais ont beaucoup souffert et il est temps qu’ils parlent du développement:
    «Je crois que nous avons souffert énormément : 20 ans de conflit, 20 ans de souffrance et 20 ans d’atrocités. Nous sommes très inquiets pour l’année 2016, où nous avons deux possibilités [….] Nous avons trop parlé des guerres, viols, destructions, il est temps que nous puissions parler du développement ».
    Le docteur Mukwege a reçu plusieurs prix à travers le monde pour avoir investi dans les soins des femmes violées à l’Hôpital de Panzi, à Bukavu (Sud-Kivu).
    Pour sa part, le directeur de l’Institut français à Kinshasa, Philippe Larrieu, a affirmé n’avoir subi aucune pression pour annuler la conférence de presse de Docteur Mukwege, qui était prévue pour le 14 mars :
    «Je n’ai subi aucune pressions de la part des autorités congolaises pour annuler la conférence de presse prévue le 14 mars. Il se trouve tout simplement que le 14 mars Madame Ségolène Royal, membre éminent du gouvernement français et présidente de la COP21, a effectué une visite de travail à Kinshasa. Et cette visite a mobilisé non seulement l’Ambassade de France en RDC, mais aussi les cadres de l’Institut français. Il n’était donc pas possible de gérer correctement les deux évènements simultanés. Je dirais très sincèrement que l’un aurait de l’ombre à l’autre.»
    Lire aussi sur radiookapi.net: 

    Denis Mukwege : «L’alternance démocratique garantit la stabilité»

    $
    0
    0

    Publié le mer, 16/03/2016 - 08:17 | Modifié le mer, 16/03/2016 - 08:17

  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  • Docteur Denis Mukwege, responsable de l’hôpital de Panzi à Bukavu dans la province du Sud-Kivu le 15/03/2016 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
    «Le message que nous avons apporté c’est de pouvoir dire qu’en 2016, nous devons faire un effort pour que ça soit une année qui garantit aux femmes la sécurité et la paix, conditions nécessaires pour leur développement», déclare le docteur Denis Mukwege. Le célèbre médecin congolais qui soigne les femmes victimes de viols au Kivu a estimé mardi en conférence de presse à Kinshasa que «l’alternance démocratique garantit la stabilité».
     
    Plusieurs fois décoré au niveau international pour son travail en faveur de la femme, Dr Mukwege prend régulièrement la parole pour interpeller les dirigeants congolais et dénoncé l’impunité dont jouissent des auteurs des violences sexuelles.
     
    A ceux qui pensent qu’il a abandonné le bloc opératoire pour le politique, il rétorque qu’il est un homme libre d’émettre ses opinions. Il considère que les résultats au bloc opératoire ne sont plus suffisants pour arrêter les atrocités qui se commettent sur les femmes et les enfants.
     
    «Quand vous opérez une femme pour la deuxième ou la troisième fois, je ne sais pas si vous pouvez être convaincu que vous êtes en train d’appliquer une meilleure stratégie. Quand je pose la question aux femmes à propos de leur souhait, elles souhaitent qu’il y ait paix et justice. Je suis leur porte-voix. En temps de paix, elles sont capables de travailler pour elles-mêmes, mais en temps de guerre, malheureusement, elles sont ciblées. Je crois qu’on ne peut pas continuer à traiter les conséquences, il faut s’attaquer aux causes. Et la cause, ce sont les conflits perpétuels», se justifie le gynécologue de l’hôpital de Panzi à Bukavu (Sud-Kivu).
    Et l’une des solutions , indique Denis Mukwege, c’est le respect de la constitution qui entrainera l’alternance pacifique.
     
    «L’alternance démocratique garantit la stabilité qui, à son tour, permet le développement. Si on n’a pas une alternance politique, chacun viendra avec ses principes et ce sera une perturbation générale, une insécurité générale. Dans ces conditions, il n’y aura pas de développement», conclut le médecin.

     
    Dr Mukwege s’entretient avec Michel Kifinda Ngoy.

    Mr 

    Election-RDC: «Il n’est nullement question de dépasser la date constitutionnelle», affirme Martin Fayulu

    $
    0
    0

    Publié le sam, 19/03/2016 - 13:57 | Modifié le sam, 19/03/2016 - 13:57: 
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  • L'opposant Martin Fayulu en juillet 2014. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
    « Il n’est nullement question de dépasser la date constitutionnelle », a réagi samedi 19 mars l’opposant Martin Fayulu après les déclarations du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, qui a fait savoir que son institution ne pouvait pas organiser l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel.
    A (re)Lire: Corneille Nangaa: «Des contraintes techniques ne permettent pas d'organiser les élections» dans le délai, c'est du pire complot machiavélique de Kabila avec Nangaa contre la république
    Selon la constitution, le deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat s’achève au mois de décembre prochain. Dans son calendrier publié l’année passée, la Ceni avait prévu d’organiser l’élection présidentielle le 27 novembre.
    « Je ne vois pas comment est-ce que M. Nangaa peut dire qu’il ne peut pas organiser les élections le 27 novembre 2016 », déclare Martin Fayulu.
    L’opposant accuse le président de la Ceni de tromperie, expliquant que Corneille Nangaa avait affirmé à l’opposition que les élections seraient organisées dans le délai si la Ceni avait les moyens suffisants.   
    « M. Nangaa est en train de tromper les gens. Il nous a dit à nous, la Dynamique de l’opposition, qu’il était possible d’organiser les élections dans le délai constitutionnel à la seule condition qu’il puisse avoir des moyens. Moyens financiers, moyens logistiques, moyens humains », révèle Martin Fayulu.
    Pour l’opposant, l’organisation des élections dans le délai constitutionnel nécessite des moyens et la volonté politique.

    RDC: les Etats-Unis insistent sur «une alternance démocratique conforme à la constitution»

    $
    0
    0

    Publié le mar, 22/03/2016 - 20:02 | Modifié le mar, 22/03/2016 - 20:16

    Drapeau des USA
    Les Etats-Unis d’Amérique invitent la classe politique congolaise à se mettre autour d’une même table pour décider sur la destinée de la RDC; étant donné que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) enregistre techniquement un retard pour tenir l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. 
    Le chef de mission adjoint de l'ambassade américaine, David Brown, l’a déclaré mardi 22 mars à Kinshasa. Selon lui, la stabilité du pays dépend principalement d’une alternance politique dans le délai fixé par la constitution congolaise.
    Lors d’une une interview à Radio Okapi, David Brown, a déclaré:
    «Nous souhaiterions voir ici en RDC une alternance démocratique conforme à la constitution. Donc je crois que la clé à la stabilité en RDC, vous a échappé malheureusement au fil de votre histoire, c’est l’alternance démocratique. C’est justement maintenant où vous aurez pour la première fois une opportunité d’avoir une alternance démocratique à travers les urnes.»
    Pour lui, cette position des Etats-Unis ne devrait pas être interprétée comme une ingérence étrangère dans les affaires politiques internes de la RDC, mais plutôt comme un signe d’amitié profonde.
    «Le fait qu’on a, en privé et en public, exprimer nos préoccupations par rapport au délai constitutionnel n’est pas une ingérence. Au contraire, c’est une expression d’une amitié, une amitié profonde qui est aussi ancrée dans les valeurs qui sont chères à nous les Américains»,a affirmé David Brown.
    Pour les Américains, les valeurs démocratiques sont universelles et le besoin de respecter la constitution est comme une ancre de stabilité pour n’importe quel pays.
    Vous pouvez écouter M Brown ici :
    Lire aussi sur radiookapi.net: 

    Elections-RDC : le G7 "prêt à tous les sacrifices" pour l'intérêt du peuple congolais

    $
    0
    0

    Population congolaise, 

    soutenons et somme aussi prête au combat pour le changement démocratique et le respect de la constitution... 

    le départ de Kabila est un préalable à tout.

    Conclave des G7
    Enseigne du G7 le 29/03/2016, à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

    Le G7, la plateforme des sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle (MP) se dit: 
    "pret"à tous les sacrifices pour atteindre les "objectifs nobles" qu'il s'est assigné. 
    Le président en exercice de cette structure, Charles Mwando simba l'a affirmé, mardi 29 mars à Kinshasa, dans don discours d'ouverture du conclave de ce regroupement de l'opposition.
    «Nous sommes prêts à tous les sacrifices et à toutes les privations pour atteindre les nobles objectifs que nous nous sommes assignés en quittant la Majorité Présidentielle dans l’intérêt supérieur du peuple congolais » a-t-il soutenu.
    Le conclave du G7 prendra fin mercredi 30 mars. Il va se pencher  sur les défis de l’alternance démocratique en novembre 2016, a précisé Charles Mwando Nsimnba. 
    Il a indiqué que ce forum se tient à un moment particulièrement décisif pour l’avenir du processus de changement démocratique enclenché en 1990 dans le pays.
    Pour Charles Mwando simba, les membres du G7 sont quelque peu victimes des mesures des restrictions des libertés d’actions. Toutefois, il a a soutenu que son organisation est prête à tout subir pour défendre les valeurs pour lesquelles elle a quitté la majorité présidentielle.
    « Quoiqu’il menace, quoiqu’il réprime ou quoiqu’il intimide, le pouvoir finira par céder et la volonté du peuple souverain triomphera ».
    Le conclave du G7 permettra de définir les initiatives et positions à prendre, les stratégies à adopter, les actions à mener ainsi que les alliances et partenariat à conclure en vue de répondre efficacement aux revendications des populations congolaises, a soutenu Charles Mwando Nsimba.
    Ces revendications, selon lui, sont  le respect de la Constitution, l’alternance démocratique au pouvoir et l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles dans les délais constitutionnels, a-t-il fait savoir.​
    Pour sa part, Olivier Kamitatu, l’un des membres du bureau politique du G7 a sur son compte twitter indiqué que ce conclave désignera également le candidat du G7 à l'élection présidentielle.
    Charles Mwando a par ailleurs soutenu  que l’heure n’est plus à l’indifférence ni l’expectative pour le G7 qui, constate-t-il,  se voit placer devant ses responsabilités historiques et  interpellé au regard des valeurs qu’il défend et des objectifs de son combat, au regard des enjeux politiques de l’heure.
    Prennent part à ces assises, les membres du bureau politique du G7 ainsi que les parlementaires et cadres des partis membres de cette plate-forme.

    RDC: le G7 demande à Moïse Katumbi de se présenter à l’élection présidentielle

    $
    0
    0

    Publié le mer, 30/03/2016 - 21:23 | Modifié le jeu, 31/03/2016 - 08:38, ...

  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  • Moise Katumbi Nouveau Pdt de la RDC en 2016
    Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la province du Katanga. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
    Au terme d’un conclave organisé à Kinshasa, la plateforme de l’opposition G7 a demandé mercredi 30 mars à l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, de se présenter à la prochaine élection présidentielle en RDC. Cette structure lance cet appel à neuf mois de la fin du deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila.
    Le G7 promet à Moïse Katumbi un soutien actif et invite les Congolais à «se joindre à la démarche du G7 et à soutenir la candidature de Moïse Katumbi à la présidence de la République démocratique du Congo ».
    Pour cette plateforme constituée de partis exclus de la Majorité présidentielle et qui a rejoint l’opposition,  M. Katumbi présente le profil idéal pour assurer un leadership et faire aboutir son programme commun de gouvernement.
    Par ce choix, le G7 dit vouloir doter la RDC «d’un leadership démocratique, courageux, visionnaire, dynamique, exemplaire, rassembleur, fort, capable de relever les défis majeurs» que connaît le pays.
    Le G7 est constitué de partis dont les leaders ont été exclus de la Majorité présidentielle, en septembre dernier, après avoir adressé une lettre au chef de l’Etat lui demandant de respecter la constitution pour l’organisation des élections dans le délai.
    Moïse Katumbi est l’ancien gouverneur du Katanga. En septembre 2015, il a annoncé sa démission du PPRD, le parti présidentiel, avant d’annoncer son ralliement à l’opposition.
    Respect des délais constitutionnels
    Dans son discours de clôture du conclave, Charles Mwando Nsimba a fait savoir que la convocation de l’élection du nouveau président de la République doit intervenir le 19 septembre 2016.
    « Au cas où la Ceni [Commission électorale nationale indépendante, ndlr] n’organisait pas cette élection dans les délais, la vacance de la présidence conduira  le pays à une première expérience de président par intérim, conformément aux dispositions 75 et 76 de la constitution », a-t-il prévenu.
    Le G7 demande à la Ceni d’éviter « la navigation à vue comme méthode de travail ».
    Il conseille à la Cour constitutionnelle « de ne pas fabriquer des artifices devant accompagner des actes programmés de violation de la constitution ».
    Lire aussi sur radiookapi.net: 

    Moïse Katumbi: «Je donnerai bientôt ma position sur ma candidature»

    $
    0
    0

    KABILA .. DÉGAGE  ..DÉGAGE ... !!! La solution unique pour libérer la RDC

    Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la province du Katanga. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
    Au lendemain de l’annonce du G7, demandant à Moïse Katumbi de se présenter à la prochaine élection présidentielle en RDC, l’ancien gouverneur du Katanga a fait savoir qu’il donnera « bientôt » sa position sur sa candidature.
    Un communiqué publié jeudi 31 mars sur son compte Twitter indique :  
    « Je donnerai bientôt ma position sur ma candidature mais la priorité aujourd’hui est de s’entendre sur un candidat commun. »
    Moïse Katumbi remercie les membres du G7 de leur choix et en prend acte.
    « Je remercie les membres du G7 et prends acte de leur demande de me voir être candidat à l’élection présidentielle de novembre 2016. La confiance du G7 qui représente une force politique et populaire déterminante dans le pays m’honore. J’en mesure toute la responsabilité », note-t-il.
    Dans le communiqué, l’ancien gouverneur souligne la nécessité d’un rassemblement « des forces acquises au changement » :
    « Ce choix renforce la nécessité de poursuivre le rassemblement des forces acquises au changement. […] Je donne rendez-vous aux membres du G7 dès mon retour au pays, dans les prochains jours, afin de leur faire part des avancées de ce rassemblement et faire émerger une candidature commune pour le bien de notre pays. »
    Au terme d’un conclave à Kinshasa, le G7 (plateforme des partis exclus de la majorité et qui ont rejoint l’opposition) a demandé mercredi 30 mars à Moïse Katumbi de se présenter à la prochaine élection présidentielle en RDC. Un appel lancé à neuf mois de la fin du deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila.
    Lire aussi sur radiookapi.net: 

    Présidentielle 2016 : le G7 annonce son candidat ce jour

    $
    0
    0

    RESPECT DE LA CONSTITUTION... Congolais, Unissons-nous au tour du FRONT CITOYEN 2016 pour prendre notre destin en main une fois pour toute... 

    DRESSONS NOS FRONTS LONG TEMPS COURBES... 

    Enfin chassons les imposteurs au pouvoir en RDC


    Des drapeaux du G7 le 29/03/2016, à Kinshasa lors de son premier conclave. Radio Okapi/Ph. John B
    Revue de presse du mercredi 30 mars 2016
     
    Le conclave du G7 pour désigner son candidat à l’élection présidentielle de 2016, les révélations sur l’affaire opposant le procureur aux députés nationaux Samy Badibanga, Muhindo et Mutomb, l’attente de la résolution du conseil de sécurité sur la prolongation ou la requalification du mandat de la Monusco et la victoire des Léopards de la RDC sur les Palancas Negras d’Angola sont les principaux sujets exploités par la presse de Kinshasa.
     
    Forum des As consacre sa une au premier conclave du G7. Le journal rapporte qu’à l’issue de ce cette rencontre,  mercredi 30 mars, cette plateforme va présenter son candidat à l’élection présidentielle et se doter d’un programme et d’une feuille de route.
     
    Ces assises qui se clôturent cet après-midi, indique le quotidien, sont une « occasion pour dire au peuple du grand Congo que l’alternance, c’est maintenant et qu’au plus tard le 19 décembre 2016, un nouveau président de la République devra être élu pour succéder à Joseph Kabila. »
     
    C’est pour cette raison que ces assises devront donner un contenu à l’offre politique alternative que le G7 fera dans les prochains jours en termes de programme commun de gouvernement pour consolider l’Etat démocratique en chantier, booster l’économie nationale, construire le Congo social, renforcer l’unité nationale et faire rayonner la RDC à travers le monde, conclut le journal.
     
    Le Phare indique de son côté que conformément à l’article  17 de l’Acte constitutif du G7, le Bureau politique définit non seulement les axes fondamentaux et les priorités du programme commun de gouvernement de la plate-forme, mais aussi désigne le candidat du G7 à l’élection présidentielle.
     
    La Prospérité s’intéresse à l’affaire de « l’imitation de la signature » d’un député par ses pairs.  « Députés de l’opposition poursuivis par le PGR : l’UDPS et Alliés dénoncent la violation des principes de séparation des pouvoirs », titre le quotidien. Pour ce tabloïd, le groupe parlementaire UDPS et Alliés ne cautionne pas la position du Bureau de l’Assemblée nationale autorisant leprocureur général de la République à entamer une instruction judiciaire contre Samy Badibanga, Fabien Mutomb, et Nzangi Muhindo, trois députés de l’opposition accusés d’avoir imité la signature de leur collègue Yala Tulu, apposée au bas d’une motion qui visait le bureau de l’Assemblée nationale. Pour l’UDPS et Alliés, cette affaire relève de la compétence de l’Assemblée nationale et traduit la violation des principes de séparation des pouvoirs.
     
    Jean Claude Vuemba, le vice-président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, estime que cette affaire relève d’une manouvre délibérée destinée à déstabiliser l’opposition parlementaire, partant toute l’Assemblée nationale, fait remarquer Le Phare. L’affaire de la signature de Yala et sa gestion par le bureau de l’Assemblée Nationale ne cesse, au fil de rebondissements, par voie de presse notamment, de discréditer la chambre basse du parlement congolais et par là les institutions de la RDC, commente le tabloïd.
     
    La Prospérité consacre sa une à la plénière du conseil de sécurité. Le journal rappelle que c’est aujourd’hui que cette structure  pourrait requalifier le mandat de la Monusco et, en même temps, réserver une suite au rapport de Ban Ki-moon dont les recommandations lui avaient été soumises,  depuis  décembre 2015.  
     
    Le journal cite ses sources croisées qui indiquent que cette résolution pourrait ramer presqu’à contre-courant des préoccupations légitimes des autorités congolaises. Ainsi, avance le quotidien, le mandat de la Monusco serait sur le point d’être renforcé sur deux volets : la protection des civils et la création des conditions favorables à la tenue des élections apaisées.
     
    Forum des As estime que l’ONU insiste pour que la poursuite du retrait des Casques bleus tienne compte de la sécurité sur le terrain, qui selon elle reste encore fragile, alors que Kinshasa veut voir le gros des troupes partir assez vite.
     
    Les éliminatoires pour la participation à la coupe d’Afrique des nations Gabon 2017 ont inspiré des titres paraissant à Kinshasa. « Les Léopards écrasent les Palancas Negras à domicile », titre L’Avenir. Cette deuxième victoire des RD congolais sur les Palancas Negras d’Angola permet aux Léopards de retrouver leur 1ere  place avec 9 points, devant la Centrafrique qui en compte 7, l’Angola reste avec 4 points et le Madagascar dernier avec 2 points.

    RDC: La Patrie est en danger de disparition

    $
    0
    0
    Rubrique : Actualité
    La Patrie est en danger de disparition suite aux imposteurs au pouvoir
    RDC-Ouganda : la frontière de Berlin de nouveau remise en cause !
    Afficher l'image d'origine
    Demain, Aru, Bunagana, Kasumbalesa, Luozi, Tshela, Kahemba, Zongo et bien d’autres localités congolaises situées près des frontières avec nos neuf voisins pourraient échapper au contrôle de notre pays par la magie des commissions mixtes des experts chargés de revisiter les frontières héritées de la colonisation, conformément à la Charte de l’Union Africaine.
    Selon une dépêche de la Radio Okapi captée à Kinshasa, une commission mixte RDC-Ouganda est à l’œuvre depuis hier pour procéder à la délimitation des frontières communes entre les deux Etats. Ces travaux partiront de la localité d’Aru, dans la nouvelle province du Haut-Uélé, jusqu’au poste de Bunagana, dans le Nord Kivu, aux frontières entre les trois Etats, à savoir la RDC, l’Ouganda et le Rwanda.
    Tout irait pour le mieux si ces travaux devraient démarrer à l’issue d’un débat au niveau du parlement afin de permettre aux représentants du peuple congolais de vérifier d’abord les identités de ces experts et ensuite de vérifier les données géographiques, scientifiques, socioculturelles traditionnelles tant au pays que dans les archives logées dans les musées des anciennes puissances coloniales. Ce sont d’ailleurs les députés et sénateurs qui sont les mieux placés et suffisamment avertis sur ces questions des frontières car censés effectuer régulièrement des missions parlementaires durant les vacances parlementaires dans leurs différentes circonscriptions électorales.
    Un chat échaudé a peur de l’eau froide
    Tout au début de la première législature de la troisième République, des éléments de l’armée régulière angolaise avaient occupé militairement des localités du territoire de Kahemba, dans la province du Bandundu. Des débats houleux et dotés d’une forte dose  de révolte avaient animé le parlement, qui avait fini par lever l’option d’y envoyer une commission parlementaire mixte. Le rapport qui sanctionna cette mission exhorta tout d’abord le gouvernement à renforcer le système sécuritaire tant à travers toute la province que particulièrement dans les différentes localités situées le long de la frontière commune avec l’Angola. Une autre mission mixte, diplomatique et scientifique, fut envoyée auprès des anciennes puissances coloniales pour vérifier les cartes géographiques telles que nous léguées par les experts de la Conférence de Berlin en 1885.
    Sur le plan politique, des parlementaires furent chargés de multiplier des missions à travers les différentes localités pour des opérations de réarmement moral des populations. Mais hélas ! Le mal avait été fait car des exactions violentes perpétrées par les éléments de l’armée régulière angolaise sur des populations locales non armées étaient difficiles à comptabiliser !
    Il y a trois ans, l’opinion a appris par la voix des ondes qu’une commission mixte RDC-Rwanda avait démarré des travaux de pose de nouvelles bornes frontalières entre les deux Etats sans pour autant avoir au préalable obtenu l’aval du parlement. Alors que l’on n’a pas encore séché les larmes des actes de violence perpétrés par les éléments de l’armée régulière angolaise, voilà qu’intervient un autre Etat voisin de l’Est pour procéder à la révisitation des frontières communes. Ce, alors que l’Ouganda est fortement impliqué dans des guerres d’agression depuis 1996 sous divers prétextes.
    Le parlement ignoré !
    La question qui revient toujours est celle du silence observé par les parlementaires chaque fois que des « experts » venus d’on ne sait où démarrent des travaux de la révisitation des frontières communes avec des Etats voisins belliqueux.  Et cela, sans y associer les experts de renommée internationale dans le domaine des frontières, notamment ceux des anciennes puissances coloniales qui disposent des cartes tracées lors de la conférence géographique de Berlin en 1885. Pourquoi avoir aussi évité des notabilités coutumières locales et des textes provenant des travaux réalisés par des géographes, historiens, sociologues, géologues de grande renommée internationale?
    La souveraineté et l’intégrité non négociables
    Le principe de l’intangibilité des frontières héritées de la décolonisation est inscrit en lettres d’or dans la Charte de l’Union Africaine. En plus, le 3ème point du troisième alinéa de l’article 74 de la Constitution stipule que lors de sa prestation de serment « le président de la République est tenu de maintenir l’indépendance et l’intégrité du territoire national ».
    De ce fait, la souveraineté et l’intégrité territoriale ne peuvent jamais faire l’objet d’une quelconque négociation de quelque nature que ce soit. Ainsi, il appartient au parlement d’examiner cette question qui touche à la souveraineté et à l’intégrité du territoire national. Pourquoi alors évite-t-on la représentation nationale
     lorsqu’il s’agit de rediscuter du tracé des frontières communes avec les Etats voisins, surtout ceux fortement impliqués dans cette tragédie aux couleurs d’un génocide d’une grande ampleur.
    A cette allure, demain, d’autres Etats voisins, notamment La Zambie, le Congo-Brazzaville, l’Angola, la République Centrafricaine, le Soudan du Sud, pourraient aussi lancer des missions mixtes pour revisiter à leurs goûts les frontières communes. Cela arrive toujours au moment où la Nation est plongée dans une distraction politicienne, comme en ces moments où l’opinion semble braquée sur cette affaire de dialogue.
     
    F.M.

     -0-

    Un plan diabolique en cour au Nord Kivu, mené par le régime Kabila

    $
    0
    0

    Massacres au Nord-Kivu: la société civile écrit à Joseph Kabila...

    " KABILA SACRIFIE LES NORD KIVUTIENS POUR ASSEOIR SON RÉGIME.., AU PROFIT D'UN EMPIRE HIMA  DONT IL EST SIGNATEUR"
    Afficher l'image d'origine
    Les coordinations de la société civile de Beni, Butembo et Lubero au Nord-Kivu ont adressé une lettre ouverte au chef de l’Etat Joseph Kabila sur les massacres des civils dans cette province de l’Est de la RDC.
    Selon le président de la société civile de Beni, Teddy Kataliko, plus de 1 000 personnes ont été tuées dans ces trois territoires depuis le mois d’octobre 2014.  
    « Après analyse, notre constat a été que le contexte est vraiment précaire : plus de 1116 personnes tuées en espace d’une année et demi, à partir du 2 octobre. Plus de 1470 personnes kidnappées, plus de 1000 maisons incendiées et beaucoup de déplacés de guerre de Miriki à Eringeti », détaille-t-il.
    La société civile de Beni, Butembo et Lubero demande au président de la République « d’assumer son pouvoir régalien comme Commandant suprême des forces armées de la République ».
    Elle plaide pour l’évaluation de l’opération Sokoka 1 ainsi que des opérations conjointes menées par l’armée congolaise et la Monusco. 
    « Est-ce qu’il y a moyen qu’on évalue les opérations militaires en cours, mais aussi la force d’intervention de la Monusco pour savoir où en est-on, qu’est ce qui a été fait et qu’est ce qui n’a pas été fait », s’interroge Teddy Kataliko.
    La partie du Nord de la province du Nord-Kivu a connu plusieurs massacres des civils depuis plus d’une année. Des massacres attribués généralement aux rebelles ougandais des ADF.
    Les massacres recensés ces derniers jours ont soulevé des mouvements de protestation sur le web.
    Sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter, les hashtag ‪#‎JesuisBeni et #‎JusticeforBeni ont été créés pour dénoncer la mollesse des autorités congolaises face à ce que certains internautes qualifient de «massacre en silence de la population à Beni».
    Les Forces armées de la RDC ont quant à elles lancé samedi 14 mai dans la matinée une nouvelle opération militaire dénommée « Usalama » contre les rebelles ougandais des ADF dans le territoire de Beni.
    Lire aussi sur radiookapi.net: 

    VOICI COMMENT JOSEPH KABANGE AVAIT TRAHI LA REVOLUTION DU 17 MAI, MENEE PAR JD.KABILA SOIT DISANT SON PERE

    $
    0
    0

    Le 17 mai 1997, l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila prenait le pouvoir à Kinshasa

    Laurent Désiré Kabila, ancien président de la RDC assassiné en 2001
    Dix-neuf ans sont passés depuis que l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) prenait le pouvoir à Kinshasa. Laurent-Désiré Kabila qui en était le porte-parole prenait les rênes du pouvoir depuis Lubumbashi, ville qui était tombée entre les mains de la rébellion plusieurs mois plus tôt.  Le 17 mai 1997, les soldats de l’AFDL entraient triomphalement dans la capitale du Zaïre qui sera rapidement rebaptisée République démocratique du Congo.

    L’entrée de l’AFDL à Kinshasa mettait fin à 32 ans d’un régime dictatorial. Les soldats de l’Alliance sont entrés à Kinshasa à pied dans sa partie Est. L’affrontement tant redouté dans la capitale entre les rebelles et les forces loyales à l’ancien régime n’eut pas lieu. Samedi 17 mai 1997 au matin, les habitants des communes de Masina et Kimbanseke s’étaient massés le long du Boulevard pour voir de plus près ces petits soldats chaussés des bottes en caoutchouc qui avaient réussi à chasser du pouvoir le président Mobutu.

    A l’époque, on se demandait comment on pouvait se débarrasser de Mobutu et son système dictatorial, qui nous a dirigés pendant 32 ans», se rappelle-t-il.


     
    Dix-neuf ans après la chute du Maréchal Mobutu, Raphaël Ghenda, ancien porte-parole du comité exécutif de l’AFDL, ministre de l’information, presse, culture et art et secrétaire général du comité de pouvoir populaire, structures de gestion de la communauté à la base, se souvient des idéaux de ce mouvement révolutionnaire.

    «L’objectif de ce mouvement révolutionnaire était de retrouver l’indépendance politique, économique, retrouver le nom original du pays, son drapeau, son hymne. Nous voulions aussi installer un programme de démocratisation et de développement qui devrait impliquer des populations, instaurer l’auto prise en charge, bâtir un état du peuple, organiser des entités administratives de base et parvenir à une autosuffisance alimentaire et occuper la jeunesse à travers des programmes comme le service national. 


    Nous avions aussi  voulu mener une campagne d’éveil patriotique, éveiller au Congolais son sens de responsabilité sociale», révèle Raphaël Ghenda.

    D’après lui, cette vision a été perturbée par la guerre d’agression et l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila.

    «Après la révolution, il y a eu  une guerre d’agression concoctée par les étrangers. On était obligé d’aller à Sun City. En sortant de Sun City, il y a eu une nouvelle donne, une nouvelle dynamique qui est née de là. Notre vision politique ne pouvait plus être appliquée comme nous l’avons voulu ; il fallait faire des concessions énormes


    Et cela a donné un coup à la vision politique que nous avons voulu installer, c’est-à-dire la philosophie politique d’auto prise en charge. Nous n’avons pas pu encadrer et occuper notre jeunesse, changer la mentalité des Congolais parce que les antivaleurs que nous avons combattues quand nous sommes arrivés, sont revenues de la plus belle manière », observe-t-il.


    Le goût d’inachevé

      Augustin Kikukama, membre du parti politique Mouvement du 17 mai ( M17), et l’un des «compagnons de la révolution» déplorait récemment le retour des dévoiements décriés sous la présidence de Mobutu.

    «La RDC a de nouveau sombré dans les antivaleurs. J’invite les Congolais à se réorganiser pour sauvegarder les acquis de la démocratie obtenus lors de cette journée du 17 mai. Après la mort de M’zee (LD Kabila), il y a eu ce retour des antivaleurs que nous avons combattues sous Mobutu notamment la corruption, les détournements des deniers publics, la misère de la population… L’espoir que suscitait la révolution du 17 mai s’est éteint», regrette-t-il.


    A lire: Augustin Kikukama: «L’espoir que suscitait la révolution du 17 mai s’est éteint»

    Modérateur de la plateforme Dynamique de l’opposition, Fabrice Puela, estime également que les valeurs défendues par Laurent Désiré Kabila ont disparu. Il dénonce notamment la corruption devenue « un sport national ».

    « Avec Mzee, il y avait la fin de l’impunité, la fin de la recréation. On a vu Mzee sanctionner l’un de ses ministres. Mais aujourd’hui, la corruption est devenue un sort national. Toutes les valeurs que Mzee a défendues ont disparu », déplore l’opposant.

    Fabrice Puela s’interroge également sur ce qui a été fait des projets lancés par l’ancien président.

    « Mzee est venu révolutionner le travail avec le service national. Mais qu’est-ce qu’on en a fait ? », se demande-t-il.

    RDC: UN CHANGEMENT RADICAL RESTE LA SEULE SOLUTION, = Signifie que chaque congolais doit participer au combat patriotique pour saisir notre destin national une fois pour toute, Un engagement au combat et un sacrifice de tout un chacun est imperatif en RDC

    $
    0
    0
    17 MAI 2016

    RDC : le chirurgien qui "répare les femmes" appelle à un "changement radical"

    Dr MUKWEGE
    Denis Mukwege à New York le 26 avril 2016 ©AFP

    Kinshasa (AFP)
    Le célèbre chirurgien congolais Denis Mukwege a appelé mardi à "un changement radical" en République démocratique du Congo le jour de la célébration de la prise de pouvoir par Laurent Désiré Kabila, le père de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila, en référence aux massacres à répétition dans l’est du pays.
    Pour le chirurgien,il faut "un changement radical de l’actuel système" parce que "les crimes et barbaries qui sévissent dans l’est de la RDC depuis 20 ans renaissent avec une nouvelle intensité.Les populations ont le sentiment d’être "abandonnées et livrées à elle-mêmes", écrit le médecin dans un message transmis à l’AFP.
    "Depuis octobre 2014, le bilan s’élève à plus de 600 morts !Les images de ces atrocités de masse sont insupportables : des femmes enceintes éventrées, des bébés mutilés, des êtres humains ligotés et égorgés à l’arme blanche", poursuit le chirurgien, en espérant que les Congolais "se mobilisent pour parvenir au changement tant attendu".
    Mi-mars, le dr Mukwege avait accusé les autorités de multiplier les manoeuvres en vue de retarder les élections au delà des délais prévus dans la Constitution.
    La région de Beni au Nord-Kivu (est) jusqu’aux confins de l’Ituri voisine est confronté à des massacres récurrents que les autorités et la mission de l’ONU en RDC attribuent aux rebelles musulmans ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF), présents depuis 1995 dans l’est du pays.
    Le dr Mukwege, directeur de hôpital de Panzi, à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (est) a reçu en 2014 le Prix Sakharov des droits de l’Homme décerné par le Parlement européen pour son engagement en faveur des femmes violées.
    Dans cette institution qu’il a créée en 1999, le médecin aide à la reconstruction physique et psychologique des femmes victimes de viols accompagnés de violences sauvages, commis à grande échelle dans l’est de la RDC depuis une quinzaine d’années, pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), puis au cours des différents conflits armés qui se poursuivent dans la région.
    Le pays traverse une crise politique depuis la reconduction au pouvoir du président Joseph Kabila à l’issue d’élections marquées par des fraudes massives en novembre 2011.
    L’opposition accuse le chef de l’État, au pouvoir depuis 2001 et dont le mandat s’achève en décembre, de manœuvrer pour contourner l’interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter.

    BEMBA est victime du Néocolonialisme en Afrique et de la complicité du régime Kabila

    $
    0
    0
    18 MAI 2016

    Crimes en Centrafrique : "minimum 25 ans" de prison requis contre l’ex-vice président congolais Bemba

    Ajouter une légende
    L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale à la Haye, le 21 mars 2016 ©AFP

    La Haye (AFP)
    La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a requis mercredi "au minimum 25 ans" de prison contre l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba pour les meurtres et viols commis par sa milice en Centrafrique en 2002 et 2003.
    "Une telle condamnation serait proportionnelle à la gravité des crimes commis par M. Bemba et à son degré de culpabilité", a affirmé Fatou Bensouda au terme de trois jours d’audience sur le sujet.
    Si les juges écoutent le procureur, il s’agira de la peine la plus importante jamais décidée par la CPI. 
    La défense, elle, estime que M. Bemba "a depuis longtemps dépassé le point où sa détention aurait dû se terminer".Ce qui, selon l’accusation, se traduit par une peine de 12 à 14 ans de détention.Selon les textes de la CPI, les détenus peuvent demander une libération anticipée au deux-tiers de leur détention.Jean-Pierre Bemba a déjà passé huit ans en prison.
    Une décision sera prise à une date ultérieure.
    Le 21 mars, au terme d’un procès ouvert en novembre 2010, la CPI avait reconnu l’ancien chef rebelle du nord de la République démocratique du Congo (RDC) coupable de cinq crimes de guerre et crimes contre l’humanité, en vertu du principe de la "responsabilité du commandant".
    Ce jugement était également le premier de la Cour à avoir condamné le recours au viol comme un crime de guerre.
    Selon l’accusation, il existe deux grandes circonstances aggravantes qui doivent être prises en considération : les crimes ont été commis contre des "victimes particulièrement vulnérables" et avec "une cruauté toute particulière", a affirmé Jean-Jacques Badibanga, un représentant du bureau du procureur.
    En octobre 2002, quelque 1.500 hommes de la milice de M. Bemba, le Mouvement de libération congolais (MLC), s’étaient rendus en Centrafrique pour soutenir le président Ange-Félix Patassé, victime d’une tentative de coup d’Etat menée par le général François Bozizé.
    Jusqu’en mars 2003, les troupes du MLC y avaient tué, pillé et violé.
    - "A des milliers de kilomètres" -
    "M.Bemba n’a pas participé à ces crimes, il n’était même pas dans le même pays", a affirmé l’avocat de la défense, Peter Haynes."Sa culpabilité vient du fait qu’il n’a pas réussi à contrôler une petite partie de ses troupes à des milliers de kilomètres". 
    Lors du procès, M. Haynes avait argué que M. Bemba n’avait émis aucun ordre envers ses troupes en Centrafrique mais les juges ont estimé que l’ancien vice-président, alors en brousse dans le nord-ouest de la RDC, était bel et bien "en contact constant" par téléphone, radio ou téléphone satellite. 
    La défense a présenté mercredi M. Bemba comme un homme de paix, devenu pour beaucoup un "croque-mitaine" : "cette image est aussi éloignée de la réalité que l’était l’homme des événements pour lesquels nous sommes ici aujourd’hui".
    Minimisant la possibilité d’un retour en politique de M. Bemba, Peter Haynes a demandé aux juges de prendre en compte différentes circonstances atténuantes, comme le fait que son client ait déjà passé huit ans en détention ou que ses enfants aient grandi sans leur père. 
    Jean-Pierre Bemba, dont le procès a été entaché d’accusations de subornation de témoins, a écouté les arguments des uns et des autres de manière impassible, avachi sur sa chaise.
    Devenu depuis lors le deuxième plus gros parti d’opposition à l’Assemblée nationale congolaise, le MLC a affirmé que la justice de la CPI était "sélective et discriminatoire"."Il ne s’agit que du réquisitoire du procureur", a réagi la secrétaire du MLC, Eve Bazaïba.
    Depuis sa fondation, la CPI a condamné deux personnes, à 14 et 12 ans de détention pour enrôlement d’enfants soldats et complicité dans l’attaque d’un village, respectivement.
    Riche homme d’affaires devenu chef de guerre, Jean-Pierre Bemba a été de juillet 2003 à décembre 2006 l’un des quatre vice-présidents du gouvernement de transition de Joseph Kabila en RDC.En 2006, il avait perdu au second tour de l’élection présidentielle contre ce dernier, puis s’était installé en Europe.

    RDC: WAKONGO, TUTAPIGANA HADI MWISHO, ILA HATUTA RUDI NYUMA... Waharibu inchi wote na wezi na waporaji ya mali ya Congo ni sherti waondoke mwishoni wa mwakaa huu... Kabila na wajanja wake na wezi wake wataondoshwa

    $
    0
    0

    DRC: Moïse Katumbi ashtakiwa kwa kosa la "kuajiri mamluki "

    Mwanasiasa wa upinzani Moise Katumbi akiasindikizwa na wafuasi wake mahakamani, Lubumbashi, Mei 11, 2016.
    Mwanasiasa wa upinzani Moise Katumbi akiasindikizwa na wafuasi wake mahakamani, Lubumbashi, Mei 11, 2016.
    © REUTERS/Kenny Katombe

    Na RFI
    Mwanasiasa wa upinzani Moïse Katumbi, mgombea aliyejitangaza kuwania kiti cha urais nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, ameshtakiwa Alhamisi hii Mei 19 kwa kosa la "kuhatarisha usalama wa ndani na nje ya nchi", Mwendesha mashtaka mkuu wa Jamhuri mjini Kinshasa amesema.

    Nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, mashtaka yanakwenda sambamba na mwisho wa hatua ya uchunguzi na mkuu wa zamani wa zamani wa mkoa wa Katanga sasa anasubiri rasmi kesi kuanza.

    Moïse Katumbi anashtumiwa na serikali ya Congo kuajiri mamluki kwa lengo la kuhatarisha usalama wa taifa, wiki kadhaa baada ya kuchukua uamuzi wa kurasimisha kugombea kwake katika kiti cha urais katika uchaguzi uliopangwa kufanyika mwaka huu.

    Jumatano Mei 4 Waziri wa sheria wa Jamhuri ya Kidemokrasia ya congo, Alexis Thambwe Mwamba alisema kwamba aliamuru uchunguzi kuhusu madai ya "kuajiriwa kwa mamluki" wa kigeni yanayohusishwa mkuu wa zamani wa mkoa wa Katanga (kusini), Moïse Katumbi.

    "Ninatoa amri kwa PGR (Mwendesha mashitaka mkuu wa Jamhuri) kuanzisha uchunguzi katika mkoa wa zamani wa Katanga (...) Tuna nyaraka za ushahidi kuwa askari kadhaa wa zamani wa Marekani ambao kwa sasa wako Katanga wanafanya kazi kwa maslahi ya Bw. Katumbi , " Waziri wa Sheria wa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, Alexis Thambwe Mwamba, alisema katika mkutano na waandishi wa habari.

    "Mtego wa ujanja tena hatari"
    "Utawala unataka kunidhuru na mambo yote yako sawa. Nina imani na raia na waangalizi wa kimataifa ambao hawaanguka katika mtego huu wa ujanja na hatari ", Moïse Katumbi alitangaza wiki mbili zilizopita.

    Katumbi mwenye umri wa miaka 51 alijiunga na upinzani mwezi Septemba, baada ya kujiuzulu kama mkuu wa mkoa wa Katanga (kusini)na aliondoka katika chama cha urais. Bw Katumbi ni mmoja wawatu maarufu nchini Congo, mfanyabiashara tajiri pia ni kiongozi wa kifahari wa klabu ya soka ya Tout-Puissant Mazembe ya Lubumbashi, mshindi mara tatu wa Ligi ya Mabingwa barani Afrika.

    Hali ya kisiasa imeendelea kuwa tete kwa sababu ya kutokuwa na uhakika wa uwezekano mkubwa wa kuahirishwa kwa uchaguzi wa urais ambao umepangwa kufanyika mwishoni mwa mwezi Novemba. Upinzani anamtuhumu Kabila, madarakani tangu mwaka 2001 na ambaye Katiba inampiga marufuku ya kuwania katika uchaguzi huo.
    Wafuasi wa Moïse Katumbi mbele ya mahakama Mei 11, 2016.

    Meurtre de deux Congolais à Lyon en France: 25 ans requis et un mystère qui s’épaissit

    $
    0
    0
    20 MAI 2016

    Meurtre de deux Congolais à Lyon en France: 25 ans requis et un mystère qui s’épaissit

    Vingt-cinq ans de réclusion criminelle ont été requis vendredi à l'encontre de l'Italien Domenico Cocco ©AFP

    Grenoble (AFP)
    Vingt-cinq ans de réclusion ont été requis vendredi à l’encontre de l’Italien Domenico Cocco pour le meurtre de deux dignitaires congolais en 2000, au terme d’un procès qui n’a pas permis d’éclaircir le mystère de ce dossier, aux relents de trafics et de barbouzes.
    Dernier des trois accusés à être jugé dans cette affaire, Domenico Cocco, 63 ans, a nié toute implication dans le meurtre de Philémon Naluhwindja, chef Maï Maï d’une tribu de la province du Kivu en République démocratique du Congo (RDC), et d’Aimé-Noël Atembina, conseiller militaire du gouvernement congolais à l’époque de Mobutu.
    Les corps des deux victimes avaient été découverts carbonisés le 29 décembre 2000 dans un Renault Scenic en flammes stationné dans un champ de maïs fauché à Chasse-sur-Rhône.Ils avaient été tués de deux balles dans la tête et le cou.
    Lors de sa dernière audition en garde à vue, en mai 2001, M. Cocco avait pourtant fait des aveux circonstanciés.Il avait reconnu avoir recruté deux tueurs, deux "Maghrébins", des "racailles de Vénissieux", pour "exécuter un contrat" moyennant 200.000 francs (30.500 euros). 
    Puis être allé à la gare de Lyon Part-Dieu où les deux victimes, venues de Bruxelles, l’attendaient pour récupérer une importante somme d’argent afin de financer un coup d’État contre Laurent-Désiré Kabila (finalement tué deux semaines après les faits à Kinshasa).
    - "On les a charclés" -
    Il aurait alors livré les victimes aux tueurs, qui lui déclareront une fois leur forfait accompli : "On les a charclés" (assassinés - ndlr).M. Cocco avait affirmé avoir agi à la demande de l’homme d’affaires belge Benoît Chatel, condamné, en son absence, à 20 ans de réclusion criminelle dans ce dossier en février 2015.
    Un autre accusé, ancien associé de Benoit Chatel, l’architecte d’intérieur monégasque Alain Deverini, avait lui été acquitté.
    Selon la thèse retenue par l’accusation, Chatel, Deverini et Cocco auraient voulu éliminer les deux victimes, des "putschistes" supposés, afin de protéger leurs affaires en RDC.Les trois hommes avaient en effet des projets dans le négoce du bois, les machines à sous ou la loterie nationale dans l’ex-Zaïre.
    Mais à l’audience M. Cocco, cheveux blancs et paupière basse, est revenu sur ces aveux, avec des propos souvent confus ou inaudibles.En garde à vue, "il a fallu que j’invente au fur et à mesure que je parle.Je me suis perdu dans mes explications et j’ai dit des choses qui sont fausses", a-t-il dit d’une voix implorante."C’est sûr que ça va être très difficile de me croire", a-t-il reconnu.
    - "Parodie de procès" -
    L’avocate générale Thérèse Brunisso a appelé les jurés à "faire le tri entre l’accessoire et l’essentiel" dans cette affaire où ont été évoqués l’implication des services secrets français, congolais, voire américains.
    Selon elle, l’implication de Cocco ne fait pas de doute et c’est d’ailleurs à cause de lui que le rendez-vous avait été fixé à Lyon.Car l’ancien proxénète connaissait dans cette ville où il a grandi "des gens capables d’organiser un assassinat". 
    Parmi ceux-ci, elle a évoqué l’implication probable de Michel Zaragoza, "indic" du commissaire Michel Neyret, l’ancien n°2 de la PJ lyonnaise.M. Zaragoza avait été entendu en février 2002 puis relâché faute de preuve.
    "Ce procès est une parodie de procès.C’est un simulacre parce qu’il faut un coupable", s’est insurgée l’avocate de l’accusé, Me Solène Royon, en énumérant les multiples pistes explorées par les enquêteurs : trafic d’uranium, trafic d’or, barbouzerie.Et même l’implication de la franc-maçonnerie, a-t-elle pointé.
    L’avocate a aussi rappelé que les tueurs n’avaient jamais été retrouvés après plus de dix ans d’enquête."On vous demande de prendre 25 ans de la vie de cet homme alors que vous ne savez même pas qui a tenu cette arme", a-t-elle pointé, en plaidant l’acquittement au bénéfice du doute.
    Le verdict est attendu vendredi soir. 
    Viewing all 749 articles
    Browse latest View live