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RD Congo - Tribunal Pénal : Les Américains sont-ils crédibles ?

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L’ambassadeur américain Stephen Rapp a plaidé vendredi 07 février à Goma pour la création d’un tribunal pénal international pour le Congo afin de juger les auteurs des crimes graves. Ce tribunal fonctionnerait en chambres mixtes (magistrats étrangers et magistrats congolais).
 
 En charge de la politique des Etats-Unis contre les crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le diplomate américain a rappelé son passé de Procureur du tribunal spécial pour la Sierra Leone et ajouté qu’il avait obtenu un acte d’accusation contre le président libérien Charles Taylor. Depuis, ce dernier a été condamné pour crimes contre l’humanité et purge une peine de 50 ans dans une prison britannique. La référence à Charles Taylor a suscité un vent d’espoir dans les rangs des populations congolaises meurtries par deux décennies de guerres orchestrées par le Rwanda et l’Ouganda, et dépitées par l’absence de perspective de justice pour les victimes.
 
Il faut rappeler que Stephen Rapp a ceci de particulier qu’il est le premier haut responsable international à avoir prévenu que « le Président rwandais, Paul Kagamé, pourrait être poursuivi en justice pour son soutien au M23 au même titre que le Libérien Charles Taylor[1] ». Ce dernier avait soutenu la sanglante rébellion du RUUF, en Sierra Léone, en échange de diamants de sang, au même titre que les dirigeants rwandais sont impliqués dans le trafic du coltan de sang derrière le M23. Stephen Rapp ne pouvait pas être plus clair.
Pour autant, les Congolais ont-ils vraiment de quoi espérer ? Il semble que, venant d’un dirigeant américain, un tel engagement mérite quelques réserves.
La parole des dirigeants américains
On peut déjà relever que la mise en garde de l’ambassadeur Stephen Rapp au Président rwandais n’avait produit aucun effet. C’était en juillet 2012. Quatre mois plus tard, en novembre 2012, l’armée rwandaise, sous couvert du M23, s’emparait de la ville de Goma[2] sous la barbe des casques bleus et dans l’impuissance de la communauté internationale, Etats-Unis inclus. Le mois suivant, le Président Obama faisait savoir qu’il avait téléphoné au Président rwandais[3] pour lui demander de cesser son soutien au M23. Mais Kigali poursuivit son déploiement dans l’Est du Congo, selon les experts de l’ONU[4] qui, dans leur rapport, avaient décrit le M23 comme une organisation militaire ayant au sommet de sa hiérarchie le Ministre rwandais de la défense, le général James Kabarebe[5].
En juillet 2013, la Maison Blanche annonça que les Etats-Unis demandaient au Rwanda (à nouveau) de « cesser immédiatement tout soutien au M23 » et de « retirer son personnel militaire de l’Est du Congo[6] ». Un mois plus tard, l’armée rwandaise bombardait la ville de Goma[7] tuant et blessant des civils et des casques bleus, et détruisant des maisons d’habitation.
 
En gros, les dirigeants américains ont un problème de crédibilité lorsqu’ils s’expriment sur le conflit de l’Est du Congo. La parole américaine est d’autant moins crédible que le dictateur rwandais reste un
puissant allié militaire de l’Amérique[8] qui forme son armée, l’équipe et l’accompagne dans de nombreuses missions comme au Darfour, en Centrafrique, voire dans des opérations illégales dans l’Est du Congo[9].
 
Il est ainsi assez embarrassant de rappeler que les bataillons de Kigali, qui s’étaient emparées de la ville de Goma, utilisaient du matériel sophistiqué qui trahissait la main cachée d’une grande puissance. Encore plus embarrassant sera le rapport de l’ONG américaine Human Rights Watch qui révélait que parmi les combattants du M23 figuraient des éléments ayant servi dans les missions au Darfour[10] sous l’encadrement de l’armée américaine.
 
Difficile de promettre honnêtement la justice à une population martyrisée lorsqu’on a parrainé, entrainé, armé, financé voire accompagné les bourreaux dans leurs aventures meurtrières. Se pose aussi, et plus globalement, la question de savoir si l’environnement politique actuel, dans la région, se prête à l’idée d’une justice digne de ce nom.
 
Un environnement trop défavorable
 
L’ambassadeur américain n’aurait pas oublié le fait que le tribunal spécial de Sierra Léone n’a pu valablement fonctionner qu’après la chute du Président libérien Charles Taylor, qui entretenait les violences dans le pays voisin. Rien à voir avec la situation actuelle dans la région des Grands-Lacs.
 
C’est un conflit qui dure depuis 1996 et dans lesquels les trois régimes de la région, tous des alliés des Etats-Unis, sont totalement impliqués. Les Présidents Kabila, Kagamé et Museveni sont, avec leurs dignitaires respectifs, totalement mêlés aux atrocités de l’Est du Congo. Le drame est qu’ils sont solidaires, et recourent, trop souvent, aux mêmes exécutants. Le cas du général Bosco Ntaganda[11], une des plus grandes terreurs de la région, est particulièrement révélateur. L’homme aura été au service des trois Présidents respectivement, parfois simultanément.
 
Difficile d’imaginer qu’un tribunal « indépendant » vienne menacer ces « machines à tuer et à violer » qui déferlent sur la population avec la bénédiction des trois chefs d’Etat. Le moindre début de justice n’est envisageable qu’à condition qu’au moins un des trois pouvoirs « dégage » un espace qui permette aux victimes et aux témoins de se confier sans être obsédés par le risque de représailles.
 
En tout cas, l’expérience de la justice internationale, malheureusement, est que les Tribunaux n’arrivent à fonctionner avec plus ou moins de marge de liberté qu’après la déchéance du pouvoir politique sous l’autorité duquel les crimes auront été commis. Ce fut déjà le cas du Tribunal de Nuremberg, dans la foulée de la défaite de l’Allemagne nazie. Depuis, il faut toujours attendre la déchéance d’un régime pour envisager sérieusement de pouvoir rendre justice aux victimes. Tribunal de Tokyo, Tribunal d’Arusha, Tribunal de Sierra Leone,... Même la Commission Vérité et Réconciliation sud-africaine n’a pu gagner son pari que grâce à l’effacement préalable du régime d’Apartheid. Par conséquent, le Congo, raisonnablement, ne peut pas faire exception, sauf à devoir cautionner une « justice au rabais ».
 
Un tribunal pour la forme ?
 
Faute d’obtenir un environnement politique favorable, les trois régimes restant en place, les Américains pourraient se contenter d’une justice pour la forme. « Bricoler » juste « quelque chose » pour donner bonne conscience à une communauté internationale dont le malaise devient de plus en plus palpable devant le scandale de l’impunité entretenue sur la mort des millions d’innocents[12]. Reste qu’un tribunal comme celui-là porterait, dès le départ, les germes d’une justice bâclée.
 
Il faudrait que les victimes et les témoins concèdent, pratiquement, à jouer leurs vies à la roulette russe en se confiant aux magistrats dans un pays où leurs bourreaux, bénéficiaires des lois successives d’amnistie, ont fini par contrôler tous les rouages de l’Etat. En effet, du plus haut sommet de l’Etat au commissariat du quartier, en passant par le gratin de la politique et les états-majors (armée, police),… le péril des représailles au Congo est omniprésent[13].
 
L’ambassadeur américain a indiqué que si ce tribunal était institué, les pays comme le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi n’en feraient pas partie. Ce qu’il a omis de reconnaître, c’est que ces trois pays ont déjà leurs agents dans les institutions du Congo, conséquences des années des guerres d’agression et d’occupation maquillées en « rébellions congolaises ». Leurs effectifs n’ont fait que grossir à mesure que se multipliaient les « rébellions » que Kinshasa absorbait à coups d’amnisties, et d’intégrations/réintégrations, par vagues successives. Il suffira d’un mot d’ordre de Kampala, Kigali ou Bujumbura pour que la pagaille s’invite dans un procès ou un autre. Dans ces conditions, seuls des dossiers « simples » pourront être traités, ce qui laisserait des pans entiers de la population dans la frustration du déni de justice. Mais on n’en est pas encore là.
 
Pour le moment, la question est de savoir si les responsables américains peuvent tenir parole en assurant la mise en place effective d’un tribunal, juste un tribunal. Il en va de la crédibilité de la parole officielle d’une grande puissance.
 
Boniface MUSAVULI

RDC : Vital Kamerhe demande aux groupes armés de déposer les armes

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publié il y a 4 heures, 34 minutes, | Denière mise à jour le 19 février, 2014 à 12:47 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Politique, Régions, Sécurité. Mots clés: , , , , ,

Vital Kamerhe, député national et président de l'UNC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors du premier congrès ordinaire de son parti politique. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
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Vital Kamerhe, député national et président de l'UNC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors du premier congrès ordinaire de son parti politique. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Vital Kamerhe demande aux groupes armés locaux et étrangers de se rendre aux Forces armées de la RDC (FARDC). Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a lancé cet appel mardi 18 février à Goma où il est arrivé en début d’après-midi pour une « caravane de paix ».

« Nous demandons à nos enfants Maï-Maï de déposer les armes. Les Maï-Maï devraient savoir que l’arme est dangereuse dans la brousse pour nos mères, pères et nos enfants. Cela profite aux ennemis étrangers », a affirmé Vital Kamerhe.

Pour lui, les groupes armés devraient « laisser la tâche de la sécurité des civils aux FARDC et à la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) ».
Vital Kamerhe a aussi demandé aux groupes armés étrangers de se rendre aux FARDC. Il a notamment cité les rebelles rwandais des FDLR, les ougandais des ADF et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).
Le président de l’UNC a également invité les gouvernements de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda mais aussi à la Monusco de mettre sur pied un mécanisme favorisant le retour volontaire des combattants des groupes armés étrangers.
«Au gouvernement et à la Monusco d’établir un centre de transit doté de tous les nécessaires en nourriture, eau, assainissement et logement. Construire des camps DDRRR. Les Interahamwe devraient rentrer au Rwanda, du fait que leur présence près de la frontière avec le Rwanda est entre autres prétextes pour les guerres d’agression. Que l’Ouganda accueille aussi les ADF/NALU. Ce que nous souhaitons c’est la paix aussi bien en RDC qu’en Ouganda et au Rwanda », a déclaré Vital Kamerhe.
Après l’étape de Goma, le président de l’UNC devrait se rendre en territoire de Nyiragongo. Il devrait poursuivre sa tournée vers les villes de Butembo et Beni dans la même province.
Lire aussi sur radiookapi.net:

Sud-Kivu : controverse sur le lieu de déroulement du meeting de Vital Kamerhe

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publié il y a 3 heures, 16 minutes, | Denière mise à jour le 20 février, 2014 à 1:52 | sous Actualité, La Une, Politique, Régions, Sud Kivu. Mots clés: , , , ,


Vital Kamerhe lors de son arrivée à l'aéroport de Kindu, le 17/11/2011. Radio OkapiVital Kamerhe lors de son arrivée à l'aéroport de Kindu, le 17/11/2011. Radio Okapi
Le président de l’Union pour la nation Congolaise (UNC) est attendu jeudi 20 février dans l’après-midi à Bukavu au Sud-Kivu. A son arrivée, Vital Kamerhe devrait tenir son meeting à la Place de l’indépendance. Mais cette manifestation a été délocalisée pour le stade de la Concorde de Kadutu. Le maire de la ville justifie cette décision par le déroulement « des travaux en cours » sur ce lieu public. Ce qui n’enchante pas les membres de ce parti de l’opposition.Tôt ce matin, la place de l’indépendance a été ceinturée par des policiers bien équipés.

La veille, un communiqué du maire de Bukavu, Philémon Yogolelo, diffusé sur l’antenne provinciale de Radio télévision nationale congolaise (RTNC) et à la Radio Maendeleo, invitait les sympathisants de l’UNC à ne pas se regrouper à la place de l’indépendance « pour cause des travaux en cours », sans préciser la nature de ces « travaux ».

Le reporter de Radio Okapi qui a sillonné la place de l’indépendance a constaté qu’aucun travail ne s’effectue sur ce lieu public. Il n’a vu qu’une femme qui balayait le trottoir au milieu d’une foule de policiers.
Le bourgmestre de commune de Kadutu a pour sa part indiqué que l’UNC a été autorisée à organiser son meeting au stade de la Concorde. Selon Munyole Bekao, c’est pour ne pas entraver la circulation au rond point de la place de l’indépendance.
Cette proposition semble ne pas plaire aux membres de l’UNC.
Le député UNC Kizito Mushizi en vacances parlementaires à Bukavu rejette la proposition des autorités de la ville. D’après lui, le stade de la Concorde de Kadutu qui accueille dix mille personnes ne saurait contenir tous les sympathisants de son parti. Il craint des bousculades qui pourraient causer des dégâts humains.

Vital Kamerhe est arrivé à Goma au Nord-Kivu depuis mardi 18 février, première étape de sa tournée dans l’Est de la RDC. Sur place, il a demandé aux groupes armés de désarmer et de laisser la sécurité des villages et villes aux FARDC et à la Mission des Nations unies en RDC (Monusco).
Lire aussi sur radiookapi.net:

Sud-Kivu : la police disperse un rassemblement de l’UNC à Bukavu, des blessés

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publié il y a 19 minutes, | Denière mise à jour le 20 février, 2014 à 7:05 | sous Actualité, La Une, Politique, Sécurité, Sud Kivu. Mots clés: , ,

La police disperse les manifestants de l'UNC jeudi 20 février à la place de l'indépendance à Bukavu (Sud-Kivu)/ Ph. UNC
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La police disperse les manifestants de l'UNC jeudi 20 février à la place de l'indépendance à Bukavu (Sud-Kivu)/ Ph. UNC
La police a lancé des grenades lacrymogènes et tiré des coups de feu pour disperser un rassemblement de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) jeudi 20 février à la place de l’indépendance à Bukavu, dans le Sud-Kivu. Les militants de ce parti, portant leur président Vital Kamerhe sur le traditionnel tipoye, voulaient l’installer sur l’estrade de cette place où il devait tenir un discours. La police est alors intervenue pour les disperser. Plusieurs personnes ont été blessées dans la débandade qui s’en est suivie. La manifestation avait été interdite plus tôt par le maire de la ville qui avait décidé sa délocalisation vers un autre lieu.

Le président de l’UNC est arrivé à Bukavu vers 16h30’. Des militants de son parti l’ont porté sur une chaise traditionnelle appelée tipoye avec l’intention visible de l’installer sur l’estrade de la place de l’indépendance, où l’attendait une grande foule de partisans.

A l’approche des manifestants, la police, qui était déployée sur les lieux, a lancé des grenades lacrymogènes et tiré des coups de feu pour disperser la population.
Dans la débandade qui s’en est suivie, Vital Kamerhe est tombé de sa chaise mais a pu être évacué par la police. Il regrette la tournure prise par les événements.

«C’est vraiment regrettable. Si nos militaires n’étaient pas disciplinés, on allait avoir plus de dégâts que maintenant. Il y a eu des blessés. Jusque là, je ne sais pas s’il ya eu des morts. Moi-même, j’étais à terre. Le seul tort que nous avons eu, c’est d’avoir été accueilli triomphalement», a-t-il affirmé.
Le président de l’UNC condamne en outre « l’irresponsabilité » des autorités dans la gestion de cette manifestation.

«Je ne sais pas où le gouverneur avait la tête. Une telle marée humaine, comment voulez-vous que 10 à 40 policiers la contiennent ? Il y avait plus de 300 000 à 400 000 personnes. C’est de l’irresponsabilité. Il pouvait déjà prévoir ça», a-t-il expliqué.

La veille de ce rassemblement, le maire de la ville de Bukavu, Philémon Yogolelo avait annoncé sa délocalisation de la place de l’indépendance vers le stade de la Concorde de Kadutu.
Dans un communiqué diffusé sur l’antenne provinciale de Radio télévision nationale congolaise (RTNC) et à la Radio Maendeleo, le numéro un de la ville avait justifié cette décision par « des travaux en cours ».

Cependant, le reporter de Radio Okapi, en sillonnant la place de l’indépendance, n’y avait vu aucune trace de travaux, si ce n’est une forte présence policière.

De son côté, le bourgmestre de la commune de Kadutu avait expliqué que cette manifestation était délocalisée pour ne pas entraver la circulation au rond-point de la place de l’indépendance.

Quant aux membres de l’UNC, ils avaient rejeté cette décision, affirmant que le stade de la Concorde de Kadutu, qui accueille dix mille personnes, ne saurait contenir tous les sympathisants de ce parti.

Lire aussi sur radiookapi.net :
Sud-Kivu : controverse sur le lieu de déroulement du meeting de Vital Kamerhe
RDC : Vital Kamerhe demande aux groupes armés de déposer les armes
RDC : Vital Kamerhe rend hommage aux victimes de la guerre de l’Est
l’Ambassadeur de L’Union européenne en Rdc plaide pour le respect des droits de l’opposition

la Cenco exige la tenue des élections provinciales au suffrage direct en 2015

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publié il y a 6 heures, 19 minutes, | Denière mise à jour le 4 mars, 2014 à 3:45 | sous Dialogue Entre Congolais. Mots clés: , , , ,

Des évêques congolais membres de la  Cenco le 23/6/2011 au centre Nganda à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Dans un communiqué rendu public lundi 3 mars 2014 à Kinshasa, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) demande la tenue des élections provinciales au 1er trimestre de 2015. La Cenco se dit préoccupée par le dépassement du mandat des députés provinciaux et des sénateurs ainsi que par le dysfonctionnement institutionnel et la crise de légitimité observée dans les entités territoriales et urbaines. Les évêques membres de la Cenco considère que le cycle électoral en cours constitue un enjeu fondamental et décisif pour la construction d’un Congo démocratique apaisé et porteur des nouvelles possibilités de développement. Ils  recommandent l’apurement des arriérés électoraux comme gage de l’assise de la démocratie et du renforcement de la cohésion nationale.
  • Quelle analyse faire de cette déclaration ?
Invités :
  • Abbé Leonard Santedi, secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo ( Cenco)
  • Professeur Dominique Woertz, expert électoral
  • Professeur Félicien  Kabamba, Professeur et chercheur au Centre d’études politiques de l’Université de Kinshasa
Vous pouvez laisser votre commentaire ou poser une question en nous écrivant à dec@radiookapi.net.
Vous pouvez aussi nous appeler au numéro (+243) 818906678 ou  au (+243) 818906011, ou encore nous envoyer un SMS  au (+243) 810515778.

KAMERHE échape à la mort à Bukavu...Kabler condamne l'action du gouverneur Chishambo

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Martin Kobler déplore les violences qui ont entouré l’arrivée de Kamerhe à Bukavu

février 21, 2014, | Denière mise à jour le 21 février, 2014 à 8:07 | sous Actualité, Politique, Sécurité, Société, Sud Kivu. Mots clés: , ,


Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC répondant aux questions des étudiants de l’Université de Kinshasa, le 18/02/2014, lors d’une conférence -débat. Radio Okapi/Ph. John BompengoMartin Kobler, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC répondant aux questions des étudiants de l’Université de Kinshasa, le 18/02/2014, lors d’une conférence -débat. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC répondant aux questions des étudiants de l’Université de Kinshasa, le 18/02/2014, lors d’une conférence -débat. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le chef de la mission onusienne en RDC (Monusco) s’est dit vivement préoccupé par les violences qui ont entouré jeudi 20 février l’arrivée du président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, à Bukavu, dans le Sud-Kivu. Des policiers ont tiré des grenades lacrymogènes et des coups de feu pour disperser le rassemblement de ce parti sur la place de l’indépendance. Une personne a été tuée et 47 autres blessées. De son côté, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, affirme qu’il n’y a eu aucun mort dans ces événements.
Pour le chef de la Monusco, Martin Kobler, ces évènements interpellent tout le monde.
«Je tiens à rappeler la responsabilité partagée des acteurs politiques et des autorités administratives et sécuritaires. La préservation de la paix et de la sécurité de tous ainsi que le respect des droits de l’homme sont le devoir de chacun», a-t-il affirmé.
Dans son communiqué, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC affirme que les services de la Monusco ont visit vingt personnes blessées, civils comme policiers, et écouté leurs témoignages.
Martin Kobler rappelle que les libertés de réunion et de manifestation pacifique sont reconnues et garanties par la constitution de la RDC.
Aucun mort, selon le gouvernement
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a pour sa part démenti la mort d’une personne au cours des violences qui ont accompagné la dispersion par la police du rassemblement de l’UNC.
«Il n’y a eu aucun mort dans les évnements de Bukavu, contrairement à ce qui se dit», a-t-il affirmé au cours d’un point de presse tenu vendredi à Kinshasa.
Le ministre Lambert Mende a en outre annoncé l’ouverture d’une enquête pour «tirer les choses au clair, puisqu’officiellement, il n’y a pas eu usage d’armes létales».
La police a lancé des grenades lacrymogènes et tiré des coups de feu pour disperser un rassemblement de l’UNC jeudi 20 février à la place de l’indépendance à Bukavu, faisant un mort et 47 blessés, selon des sources locales.
Pour le président de l’UNC, Vital Kamerhe, ces violences auraient pu être évitées si les autorités avaient fait preuve de plus de responsabilité.
Lire aussi sur radiookapi.net :
RDC : Vital Kamerhe déplore les incidents de Bukavu
Bukavu: 20 blessés après la dispersion du rassemblement de l’UNC, selon le gouverneur Chisambo
Bukavu : la police disperse un rassemblement de l’UNC, des blessés

Kigali contre l'afrique du sud, le ton monte

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Crise diplomatique entre l'Afrique du Sud et le Rwanda Le général en exil Kayumba Nyamwasa lors d'une audience au tribunal de Johannesburg, le 10 juillet 2012 AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN Le ton monte entre l'Afrique du Sud et le Rwanda. Pretoria a expulsé trois diplomates rwandais, accusés d'espionnage, suite à l'attaque lundi du domicile de Kayumba Nyamwasa. C'est ce que RFI a appris de source diplomatique sud-africaine. Opposant rwandais, ancien chef d'état-major, le général Nyamwasa était sous protection de l'Etat sud-africain. Le Rwanda annonce lui aussi avoir expulsé six diplomates sud-africains. Kigali reproche à l'Afrique du Sud d'avoir accueilli sur son sol des dissidents qui auraient mené des attaques terroristes au Rwanda. Article mis à jour en fonction des dernières informations disponibles Pretoria confirme avoir expulsé trois diplomates rwandais, qui sont accusés d'espionnage. Cette décision fait suite à l'attaque contre le domicile d'un opposant rwandais, le général Nyamwasa. Jusqu'à présent, la police sud-africaine avait ouvert une enquête pour simple cambriolage. Mais elle n'excluait pas qu'il y ait un lien avec l'assassinat d'un autre opposant rwandais, Patrick Karegeya, l'ancien chef des renseignements retrouvé mort le 1er janvier dernier à Johannesburg. Le général Nyamwasa avait lui-même été victime d'une tentative d'assassinat, à Johannesburg également, en 2010. L'Etat sud-africain l'avait alors mis sous protection. Mais selon une source diplomatique sud-africaine, Pretoria a eu vent du projet d'attaque contre le domicile de l'opposant rwandais, et l'a donc mis en sécurité, tendant un piège à ses assaillants. L'objectif était de remonter aux commanditaires. →À (RE)LIRE : La résidence du général rwandais Kayumba Nyamwasa attaquée Jusqu'à présent, l'Afrique du Sud n'avait jamais officiellement fait de lien entre ces attaques contre les opposants rwandais en exil sur son sol et une quelconque autorité officielle rwandaise. On savait qu'il y avait des tensions entre les deux pays. L’Afrique du Sud avait rappelé son ambassadeur au Rwanda pour consultation après la tentative d'assassinat contre le général Nyamwasa. Rien de plus. Là, non seulement Pretoria expulse trois diplomates rwandais pour espionnage, mais un journaliste du New Times, le journal pro-gouvernemental au Rwanda, relate que Kigali a de son côté expulsé six diplomates sud-africains de haut rang, là aussi pour espionnage. « Ils ne font que répliquer », assure cette source diplomatique sud-africaine. Une information confirmée dans la foulée sur Twitter par la ministre rwandaise des Affaires étrangères elle-même, Louise Mushikiwabo. Motif invoqué : l'Afrique du Sud a « accueilli des dissidents responsables d'attaques terroristes au Rwanda ». →À (RE)LIRE : Funérailles sans incidents de Patrick Karegeya Ce n'est pas la première fois que Kigali accuse les opposants rwandais exilés en Afrique du Sud d'avoir mené ces attaques. Kigali avait jugé par contumace - même demandé l'extradition - de deux d'entre eux, précisément Patrick Karegeya le général Nyamwasa. Après la mort de Patrick Karegeya, la justice militaire rwandaise avait même ouvert un procès dit « procès de la terreur ». Le but affiché de cette démarche est de prouver aux Rwandais, comme à la communauté internationale, le lien entre d'un côté le Congrès national rwandais (RNC) de MM. Karegeya et Nyamwasa, et de l'autre, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les rebelles hutus dont certains dirigeants sont accusés par Kigali d'être des génocidaires. Le RNC et les FDLR seraient derrière au moins une attaque à la grenade. Mais les principaux suspects refusant de collaborer avec la cour, ce procès a été renvoyé au mois de mai http://www.rfi.fr/afrique/20140307-afrique-sud-rwanda-expulsion-diplomates-espionnage-nyamwasa/ __._,_.___

Modification des Constitutions en Afrique : "On ne peut pas diviser un pays pour le destin d'un seul homme"

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En séjour à Ouagadougou, l'ancien bras droit de Jean-Pierre Bemba et ex-président de l'Assemblée nationale de transition de la République Démocratique du Congo (RDC), Olivier Kamitatu Etsu,  dans cet entretien, parle de la situation sociopolitique de son pays et apprécie le débat en cours en ce moment  sur la candidature de Blaise Compaoré à la présidentielle de 2015.
On ne peut pas dire que nos lecteurs vous connaissent très bien. Peuvent-ils faire plus ample connaissance avec vous ?

• Je m’appelle Olivier  Kamitatu Etsu. Je suis le président du Réseau libéral africain. Je suis également  le président d’un parti, l’Alliance pour le Renouveau du Congo (ARC), qui est dans la majorité avec 15 députés, 5 sénateurs et 1 membre du  gouvernement. A titre personnel, j’ai présidé l’Assemblée nationale de transition qui a abouti aux élections de 2006, les premières élections démocratiques et transparentes en République Démocratique du Congo. Après ce scrutin, j’ai été nommé ministre du Plan, et j’ai occupé cette fonction pendant 5 ans dans les gouvernements qui se sont succédé de 2006 à 2012. Avant et pendant la transition, j’étais le n°2 du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean Pierre Bemba. J’étais chargé de la branche politique du MLC et j’ai participé activement à ce titre  à tous les accords de paix.
Dans quel cadre séjournez-vous au Burkina?
• Je suis venu ici en tant que président du Réseau libéral africain,  qui regroupe aujourd’hui 34 partis politiques dans 25 pays. Le secrétariat de ce réseau est basé à Cape Town en Afrique du Sud. Nous disposons d’un comité exécutif que je préside, assisté de 5 vice-présidents. L’un d'eux est Me Gilbert Noël Ouédraogo de l'ADF/RDA pour l’Afrique de l’Ouest.
Notre réseau a pour vocation d’assister  tous  les partis libéraux africains qui veulent, bien entendu, accéder au pouvoir. Les deux patrons de notre mouvement sont  : le président  Alassane Ouattara, qui est le premier des libéraux africains sur le continent, et    Hélène Zile, qui est la chef de l’exécutif de la province de Western Cape et ancienne maire de Cape Town.

Votre organisation est également un cadre pour homme politique pour se faire un réseau et un carnet d'adresses surtout que l'objectif d'un parti politique, c'est la conquête du pouvoir.
C’est avant tout une organisation. Un réseau c’est en même temps un network à la britannique ; ça veut dire que nous avons un carnet d’adresses,  et tous les membres doivent en bénéficier. C’est un lieu de rencontres, d’échanges  d’expériences, un lieu de solidarité, et c’est à ce titre d’ailleurs que je suis ici au Burkina Faso pour exprimer la solidarité, l’appui et le soutien au président de l’ADF/RDA, Me Gilbert Noël Ouédraogo. Nous avons vocation à constituer non seulement un réseau, un carnet d’adresses mais également à appuyer la formation des cadres de nos partis politiques. Dans cette  mission de formation, nous sommes assistés par deux grandes organisations : la Fondation Friedrich  Neumann pour la liberté et la Fondation Westminster. Il faut savoir que ces deux fondations sont d’obédience libérale et que nous voulons promouvoir cette idéologie par l’action  politique à travers tout le continent.

Vous vous êtes séparé de votre ancien mentor, Jean-Pierre Bemba. Est-ce parce qu'il est devenu gênant du fait de ses déboires judiciaires?

• Jean-Pierre Bemba est un ami d’enfance. Nous avons cheminé ensemble parce que nous avions une même vision de la lutte et de l’engagement contre la dictature et l’oppression exercée par Laurent Désiré Kabila,   qui avait pris le pouvoir par les armes. Nous avons travaillé étroitement à faire valoir notre vision pour un nouvel ordre politique en République Démocratique du Congo, pour l’organisation d'élections libres et transparentes. Pour ce qui est de cette mission, nous avons largement réussi dans notre combat; quant à la mise en œuvre d’une  vision d’avenir en 2006, nous ne partagions pas les mêmes objectifs ni la même manière de diriger un parti politique.
J'ai jugé utile de prendre ma route, de créer mon propre parti , qui est entré dans l’International libéral, et de suivre la voie  qui me semble la meilleure. Je me refuse à toute forme de  partis patrimoniaux. Je considère que les partis sont les lieux d’accès au pouvoir, c’est également des lieux d’échanges et que la personnalité d’un chef  à la tête d’un parti doit être à la fois empreinte d’autorité  et de capacités d’écoute et de démocratie. _Quant  aux démêlés judiciaires de Jean-Pierre Bemba du fait de son arrestation par la CPI en 2006, personne ne pouvait imaginer qu’un jour ce destin tragique pourrait lui arriver.

Estimez-vous que  votre ami est coupable des faits qui lui sont reprochés?

• Le dossier est pendant devant la Cour pénale internationale ; ça veut dire que je n’ai pas à estimer si Jean-Pierre Bemba est coupable ou non. Ce sont les juges de la CPI qui devront statuer sur cette question. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’il y a énormément de mes compatriotes qui sont arrêtés au niveau de la Cour pénale internationale, et la République Démocratique du Congo paye un lourd tribut à cette juridiction internationale. Tout ce que j’espère est que le droit soit dit en toute indépendance et qu’il ne soit pas l'otage  de considérations politiques.  Nous nous soumettrons ainsi  à ce que les juges et le procureur décideront.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a annoncé récemment que Jospeh Kabila allait respecter la Constitution et ne se présenterait donc pas à la présidentielle de 2016. Croyez-vous vraiment à cette déclaration?
• Dans mon parcours politique, j’ai été le président de l’Assemblée nationale de transition. J'ai eu à participer activement à l’élaboration de la Constitution de mon  pays,  j’en suis donc l’un des pères. Dans cette loi fondamentale, l’article 220 dispose qu’on ne peut remettre en question  la durée et le nombre de mandats du président de la République. C’est donc une des dispositions intangibles de notre Constitution, adoptée par le peuple congolais par référendum en janvier 2006 à plus de 85%.
Aujourd’hui, le chef de l'Etat sait très bien que le peuple congolais s’est exprimé, que cette question ne peut même plus être posée. Ça veut dire qu’il n’est pas question d’un référendum sur l’article 220. Il n’est pas question non plus pour Joseph Kabila de tenter de toucher à quoi que se soit. Je pense que le porte-parole du gouvernement s'est exprimé pour rassurer l'opinion publique et calmer le climat politique. Sinon, ça coule de source, mais ça peut rassurer parce qu’on voit dans d’autres pays qu'on peut parfois tordre le cou à certaines dispositions constitutionnelles quand bien même elles ont été adoptées par les populations.

On parle d'un gouvernement d'union nationale en RDC. Qu'est-ce qui explique cette volonté d'ouverture de la part d'un Kabila dont l'élection a été qualifiée de hold-up?

• Cette ouverture n’est pas un fait totalement improvisé. Le président de la République en avait déjà évoqué l'idée. Il prônait la concertation parce qu’il était critiqué par l’opposition, qui le tenait pour responsable de tous les maux de la RDC.  Vous  savez également que  des mouvements d’insurrection sont apparus dans l’est du pays, notamment le M-23 qui contrôlait la ville de Goma et qui a commis énormément d’exactions. La lutte armée qui s’est engagée par la suite a été très violente.  Le M-23 était soutenu et parrainé par des  voisins qui ont d'ailleurs été dénoncés par un rapport assez explicite des Nations unies.
En ce sens, le chef de l’Etat voulait  absolument renforcer la cohésion nationale face à cette menace  pour l’avenir du pays. Donc il fallait que le président Kabila, dont la légitimité a été mise en cause à l'issue des élections, pose des actes allant dans le sens  du raffermissement des liens entre les fils et les filles du Congo. Il y a eu à cet effet des concertations devant aboutir à la cohésion nationale. C’est une logique qu’il a poursuivie tout au long de l’année 2013 au-delà de la contestation issues des urnes en 2011, que tout le monde connaît. Cette protestation, vous vous en êtes fait l'écho largement.
Ces concertations ont abouti à plus de 600 recommandations entre l’opposition et la majorité. Nous avons salué le fait qu’elles ont eu  lieu et que les deux parties ont dressé un diagnostic de la situation, qui est sévère. Le chef de l’Etat, dans un message à la nation et dans un discours devant le congrès, en  a pris note et  a accepté toutes les recommandations issues de ces concertations. La première d’entre elles, c’est la mise en place d’un gouvernement de  cohésion nationale. Nous attendons maintenant que le président respecte  ses engagements par la  mise en place de  ce gouvernement dans les prochaines semaines.

Votre pays a toujours connu des troubles et des conflits armés. Quelle est finalement la solution pour une paix durable?
• Nous avons aujourd'hui une situation favorable  depuis la victoire des forces armées contre le M-23. Il y a un climat d’entente et de paix sur l’ensemble  du territoire national ; c’est donc un moment tout à fait particulier dans l’histoire de notre pays, qui n'avait pas connu une telle accalmie ces 20 dernières années. Le Président de la République considère que la période du conflit et de la guerre est révolue et qu’il faut trouver des solutions aux problèmes  socio-économiques et politiques. Notre pays est fragile, il faut maintenant consolider très rapidement la paix et renforcer l’Etat.
Quand on parle de fragilité, on pense d'abord aux  30 années de dictature du président Mobutu qui  avaient totalement disloqué l’appareil de l’Etat. Certes une nation congolaise existait mais l’Etat congolais n’existait pas, ses capacités régaliennes étaient toutes affaiblies, certaines pratiquement inexistantes. Cela veut dire que l’armée républicaine, la police, la justice, la capacité réelle d’un Etat à protéger, à sécuriser ses concitoyens n’existaient plus.
Aujourd’hui nous sommes dans une phase de reconstitution de toutes les fonctions régaliennes de l’Etat congolais, donc c’est une des périodes les plus importantes de notre pays. Parallèlement à cela, au cours des 10 dernières années, nous avons vécu la plus longue période de stabilité macroéconomique que notre pays ait jamais connue. Nous avons terminé  l’année 2013 avec 8% de croissance économique, ça veut dire que  nous avons des capacités que nous renforçons progressivement et une stabilité économique remarquable depuis l'indépendance du pays. Ce sont des acquis qui nous permettent  de passer à beaucoup plus d’exigence relative au modèle de gouvernance et de démocratie de notre pays.

Au Burkina Faso, il y a le débat sur la candidature du président Compaoré en 2015. Si vous aviez un avis à donner sur ce sujet, que diriez-vous?

• Je l’ai dit dans mon discours au congrès de l'ADF/RDA: tout le monde scrute attentivement le Burkina Faso. Le chef de l’Etat, le président Compaoré, ne s’est pas  exprimé, il est l’autorité morale de la majorité. Au sein de cette majorité, certains partisans souhaitent la révision de l’article 37 et la prolongation du mandat  du président du Faso. Ils considèrent que cela est légitime  parce que ce n’est pas une disposition intangible comme en République démocratique du Congo. L’article 37 peut être révisé,  donc c’est une démarche qui s’inscrit dans une forme de légalité.
Maintenant la légalité suffit-elle à un chef d’Etat pour remplir sa fonction symbolique qui est celle de père de la nation et de guide? Jusqu’à présent il s’est comporté comme le guide de la nation burkinabè et aussi comme le grand faiseur de paix dans toute la région. Maintenant, nous  attendons de voir si sa sagesse pourra l’inspirer pour son destin personnel.

Que pensez-vous de la position de l'ADF/RDA, qui se réclamait de l'opposition pendant qu'elle était au gouvernement et  soutenait la candidature de Blaise mais qui est aujourd'hui au sein de la majorité présidentielle tout en s'opposant au tripatouillage de l'article 37?

• Là, c’est une caricature, et la presse aime cela. Mon ami Gilbert fait partie de la majorité. L’autorité morale de cette majorité, c'est Blaise Compaoré, quand bien même elle refuse d’entrer dans  l’arène politique parce qu’elle est au-dessus des contingences  politiciennes. Cette autorité morale de la majorité ne s’est pas encore exprimée. Une grande partie de ses partisans demande la révision de l’article 37. En tant que membre à part entière de la majorité, le président de l’ADF/RDA pense que cela est totalement inopportun.
Il est donc  dans son rôle. Il représente un courant qui peut être minoritaire au sein de la majorité, mais il exprime publiquement et de manière courageuse une voix qui est entendue par la jeunesse du Burkina Faso et par une grande partie, à mon avis, du peuple, de la classe politique et de la société civile. Reconnaissons au président Ouédraogo les vertus de la sincérité et du courage et un caractère bien trempé parce qu’il faut du caractère pour aller contre une tendance qui peut paraître majoritaire.
Il y a dans toute majorité des flatteurs et des courtisans qui sont prêts à aller à l’extrême pour plaire et séduire,  peut-être pour obtenir des fonctions ou requalifier leur position; d’autres veulent simplement consolider leurs privilèges. Me Gilbert Ouédraogo n’est pas dans cette optique ; il s’inscrit directement dans une cohérence qui est celle de sa famille politique. Lui en tant que libéral et nous en tant que membre du réseau africain considérons qu’on ne doit pas changer la Constitution pour rester au pouvoir.
La loi fondamentale ne doit pas être  l’objet de tripatouillage ou de bricolage, donc je ne pense pas qu’il fasse de l’équilibrisme. Il respecte une ligne de conduite qu’il s’est tracée. Il est bien entendu que nous ne devons jamais remettre en cause les acquis chèrement glanés, et l’histoire de la république montre ici qu’il y a eu nombre de coups de force, des coups d’Etat et des révisions constitutionnelles. Aujourd’hui il faut envisager l’avenir du Burkina Faso avec une alternance apaisée, un passage de témoin démocratique.
Il y va  de la grandeur d’une nation et de son avenir, et je pense que  Me Gilbert s’inscrit dans cette logique. Je ne cesse de le dire : en tant que libéral, il faut rester ferme sur ce qui n’est pas négociable. Maintenant, on peut être souple sur les formes, les discussions et  les compromis. Il faut en toute chose cultiver le dialogue et définir la trajectoire et l’objectif, mais  le chemin à emprunter ensemble est plus important que l’objectif lui-même.
Il faut désormais faire preuve de compromis, de sagesse pour définir la route, l’emprunter ensemble, surmonter ensemble les obstacles parce qu’on ne peut diviser un pays sur une question aussi simple que celle du destin d’un seul homme.  Derrière ça, l’idée de l’intérêt de la nation doit guider les actions. En  politique, comme je l'ai dit, il faut être ferme, mais il faut savoir trouver les compromis.
Avez-vous d'autres relations dans le landerneau politqiue burkinabè en dehors de Me Gilbert Ouédraogo ?
• J’ai eu le privilège d’être accueilli ici quand j’étais président de l’Assemblée nationale de transition par Roch Marc Christian Kaboré, qui occupait alors le Perchoir. J’avais à l’occasion prononcé un discours devant les députés burkinabè. J’ai retenu à l’époque  un proverbe burkinabè qui dit que le handicapé qui est au sommet de l’arbre ne peut jamais oublier la main qui lui a porté secours. Mon pays était précisément dans un état presque de guerre et de division en dépit du fait que nous étions dans une période de transition ; nous ne pouvions oublier l’exemple que représente le Burkina Faso pour nous qui sommes en Afrique centrale dans un contexte de conflits alors qu’ici on était dans le libéralisme et la démocratie.
J’ai également un autre ami de longue date, Zéphirin Diabré, que j’ai invité à Kinshasa quand il était le numéro 2 du PNUD. Je l’ai non seulement invité mais après il est revenu régulièrement.  Au-delà de mes deux amis libéraux que sont  Me Gilbert et  Diabré, qui ont en partage les mêmes valeurs, j’ai gardé un bon souvenir du président Kaboré, pour qui j’ai un profond respect.
C’est le lieu de lancer un appel à tous les acteurs de la scène politique burkinabè à cultiver le dialogue. Il me tient à cœur d’interpeller la jeunesse burkinabè et de lui rappeler qu'en politique, certes il faut être ferme, mais il faut aussi savoir trouver des compromis pour l’intérêt supérieur de la Nation, et l’intérêt supérieur, c’est la paix et la sécurité pour tout le monde, c’est le bonheur de ses  concitoyens.

Entretien réalisé par
Adama Ouédraogo Damiss

POURQUOI DES MORTS TOUS LES JOURS EN RCA ???

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Message envoyé via la Radio Okapi mais non publié
 
En RCA, tout comme en Cote d'Ivoire, en Égypte, en RDC, au Rwanda, au Mali,.... Les guerres, les tueries, les massacres sont très souvent liées abusivement aux Problèmes tribales, religions,... 
 
Pourtant on sait que ces divisions tribales ou liées aux religions sont des moyens qu'utilisent la France et les USA pour s'installer et régner en maitre chez les Noirs.
En RCA, comme vous le savez, les dirigeants africains font la honte manifeste, incapable de résoudre leurs problèmes...
Les tueries et chaos en RCA est une conséquence de l'influence négative dominatrice de la France depuis les pdt David Dacko et Bokassa. Comme dans d'autres pays d'Afrique francophone, suite au diamant et autres matières en RCA... la France n'a jamais lâché et ne lâchera jamais ce pti pays.
Actuellement Idris debis est utilisé par la France pour remplacer les dirigeants en RCA...sous couvert des signatures des pdts de la région qui font aussi allégeance à la France...ont décidés de remplacer Bozize et Djotodia pour garantir les intérêts de la France au mépris des centrafricains.

La 1ère solution en RCA, c'est faire DÉGAGER tous les militaires Tchadiens et Francais, le reste sera géré par les Centrafricains eux-mêmes.
La solution globale, c'est garantir la souveraineté et la liberté totale des peuples noirs de gérer leurs destins... en RCA, au Mali, en Cote d'Ivoire, en RDC, ....  

ARRETER LES INGÉRENCES OCCIDENTALES EN AFRIQUE...ILS NOUS MASSACRENT, NOUS CREENT DES GUERRES, NOUS PILLENT, NOUS MÉPRISENT....

La Prospérité : « Après l’UDPS & Alliés : ‘‘Sauvons la RDC’’ rejette la révision constitutionnelle ! »

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avril 4, 2014, | Denière mise à jour le 4 avril, 2014 à 8:59 | sous Revue de presse. Mots clés: , ,

Des opposants lors d’une rencontre politique le 31/03/2014 dans la salle Fatima à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
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Des opposants lors d’une rencontre politique le 31/03/2014 dans la salle Fatima à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Revue de presse kinoise du vendredi 4 avril 2014La plupart des journaux parus ce vendredi 4 avril reviennent sur la fin de la rencontre de formations de l’opposition formant la coalition « Sauvons la RDC ». 

Cette plateforme est opposée à toute modification de l’actuelle constitution.
La Prospérité indique que d’importantes résolutions ont été adoptées à l’issue des travaux en ateliers.
Au sujet des élections à venir, écrit le journal, cette plateforme propose sa propre feuille de route qui exige, entre autres, le dialogue inclusif en mai 2014 ; la révision de la loi électorale, la requalification du Bureau de la Ceni, l’audit du fichier électoral, l’élaboration de la cartographie électorale.

« Il faudra condamner le complot ourdi à la ferme de Kingakati contre notre peuple et sa constitution et inviter le peuple à se dresser comme un seul homme contre cet énième coup d’Etat, en recourant, au besoin, à l’article 64 de la Constitution qui impose à tout congolais le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou l’exerce en violation des dispositions de la présente constitution… », lit-on dans les résolutions adoptées au cours de ces assises.

Forum des As s’intéresse également à cette rencontre de l’opposition organisée à Kinshasa. Apparemment, souligne le quotidien, les participants à cette rencontre demeurent loin d’apporter leur caution aux propositions du président de la Ceni qui souhaitait, pour les prochaines élections provinciales en RDC, un choix à opérer entre le suffrage universel direct et le suffrage universel indirect.

Ces opposants récusent ainsi la présence de l’abbé Malumalu à la tête de la Ceni parce qu’étant, à leurs yeux, un conseiller du chef de l’Etat.

Au sujet du gouvernement de cohésion nationale, note le journal, « Sauvons le Congo » exige un Gouvernement responsable, composé des patriotes capables de lutter contre les antivaleurs telles que la corruption, l’impunité, le pillage des ressources de la RD Congo.

Bref, commente le quotidien, tout sauf un Gouvernement issu des Concertations nationales auxquelles ces opposants n’ont pas pris part.

Pour sa part, L’Avenir fait sa une sur la conférence de presse tenue le jeudi par le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Ce dernier a protesté contre des informations diffusées sur Rfi faisant état de la complicité entre des responsables de l’armée congolaise et des rebelles rwandais des FDLR.
Pour Lambert Mende, note le confrère, ces informations qu’il rejette peuvent donner l’eau au moulin de tous les autres aventuriers qui cherchent une occasion pour envahir le territoire congolais.
Le porte-parole du gouvernement regrette le fait que la radio mondiale soit tombée dans la subjectivité sans pourtant vérifier l’information.
Ce qui dénote un manque de professionnalisme, commente le journal, surtout lorsqu’on sait que la vérification est la règle élémentaire dans le traitement de toute information dans ce dossier des Fdrl.
L’Avenir déplore un dérapage de RFI.

CONGOLAIS NOUS DEVONS NOUS PRENDRE EN CHARGE PAR DES REVOLTES VIGOUREUSES, ... DES RECLAMATIONS DE NOS DROITS, ... DES MANIFESTATIONS STRATEGIQUES,.. LE DESTIN DE NOTRE NATION DOIT ETRE GERER PAR NOUS MEME

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Chers compatriotes,
 
Quelques points de vue sur le plan politique et sociauxéconomique qui prévautà l’Est du Congo particulièrement dans le Province de Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema;
 
Sur le plan politique il y a toujours des trucages pédants des élections au niveau   provincial même au niveau national il y a toujours de préférence par des belligérants étrangers, veut dire les soit disant élut ne sont pas vraiment les choix de la population locaux, et ne manifeste pas les vraie résultat du scrutin.  Car pour être candidat tu dois être quelqu’un qui a des rapports bien entretenu avec certain autorités de Kinshasa.
Ce qui ne pas en rapport avec la transparence de notre constitution  concernant les élections.
 
Comment nos provinces de l’est aura à se développer au moment où notre choix n’est pas applicable?

Que la démagogie politique cesse à s’imposer  sur nous  et nous faire croire qu’un jour les choses changeras du bien, on attendra cela jusqu’à l’arrive de Jésus-Christ.
 
Nous serons toujours soumises à des conditions inhumaines et vivre dans des conditions démagogue par ces politiciens qu’on nous a était impose dans des voies parait-il électoral.

Tel que vous savent bien nous votons mais on n’a pas les droits de critiquer ou même de se manifester contre les désordres qui est entre de ce répète; Car nos dirigeant prends les critique commeétant des injures et vouspouvaitêtre en prisoner pour inciter la population de ce soulever contre l’autorité d’état. Qu’il y soit un vrai processus de changement dans nos provinces sur toute l’étendude la république.  Il faut qu’on soit bien représenté et emplanter des institutions de droit d’états sans interférences.  

Chers compatriotes,

Nous ne s’en sortira pas de cette pauvrette total et du sous-développement qu’on vie, il y a des années même après l’indépendance alors que nos provinces sont bien situer avec ces ressources; si nous continuons à être diriger de cette manières mentionner ci-haut. 

Actuellement nous vivons à un moment de s’exprimer librement que nos héros, tel que Lumumba, et Mandela ont dédié leurs vies entières pour nous faire sortir des oppresseurs.

L’insécurité qui  se déroulent dans nos provinces par des groupes armes y  comprit même le force de l’ordre national mal rémunéraismaiscontrôlerdirectement par les autorités de Kinshasa,  sontaussiaccusé a des viols et a des actes d’impunités  continuera à bloquer, le processus du développement.
Certainespotentialitéséconomiques de nos provinces resteront tout d’abord mal exploitées et autres sous-exploité suite à l’anarchie organiser.
Soyonsactif et trèsconcerner  de la situation politique qui est toujoursmanipuler par certains gens qui ses font des leaders mais réellement  ils cherchent en s’enrichir au détriment du peuples,  car pour se libère de ce qui se passe actuellement ne viendra de nul part mais de nous même.  

Pour termine, sachez bien que la politique est l’engeait directrice de l’administration d’Etat et du développement nationale.Toute nations qui a des problèmespolitiquesont toujours eu des problèmessociauxéconomiques et du sous développement.
 
 
Jacques E. Muzani Nilabwe




To: kivu-avenir@yahoogroupes.fr
From: kivu_avenir@yahoo.fr
Date: Thu, 3 Apr 2014 11:42:58 +0100
Subject: Kivu-Avenir- [Euracinfocongo] Sud-Kivu: l'élection du vice-gouverneur fixée au 14 mai


 
Sud-Kivu: l’élection du vice-gouverneur fixée au 14 mai
 
Des opposants et des journalistes le 5/9/2011 à Kinshasa, lors du dépôt de la candidature d’Etienne Tshisekedi pour la présidentielle 2011, devant le bureau de réception, traitement des candidatures et accréditation des témoins et observateurs de la Ceni à  Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Des opposants et des journalistes le 5/9/2011 à Kinshasa, lors du dépôt de la candidature d’Etienne Tshisekedi pour la présidentielle 2011, devant le bureau de réception, traitement des candidatures et accréditation des témoins et observateurs de la Ceni à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 
L’élection partielle du vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu interviendra le 14 mai prochain et la publication des résultats aura lieu le même jour. C’est ce qu’indique le calendrier aménagé de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) publié mercredi 2 avril à Bukavu. Selon l’agenda de cette institution citoyenne, le processus de dépôt, le traitement et la publication des candidatures sera amorcé à partir de vendredi 4 avril prochain.
La publication des résultats définitifs par la cour d’appel de Bukavu interviendra le 30 mai, ajoute le même document de la Ceni.
Le poste du vice-gouverneur est resté vacant depuis l’élection de Jean-Claude Kibala comme député en 2011 et sa nomination au gouvernement comme ministre de la Fonction publique. En janvier dernier, la Ceni avait publié un calendrier pour organiser cette élection au 20 février.
 
Depuis cette annonce, aucune candidature n’a été enregistrée, affirme le rapporteur de la Ceni, Jean-Pierre Kalamba Mulumba.
Le poste à pourvoir n’est ouvert qu’à la majorité présidentielle (MP), plate-forme politique à laquelle appartient l’ancien vice-gouverneur.
Jean-Pierre Kalamba explique que les candidats intéressés devraient se présenter officiellement au bureau de réception et traitement des candidatures de la Ceni du Sud-Kivu.
« Le bureau sera ouvert auprès du secrétariat exécutif provincial au niveau de la ville de Bukavu comme chef lieu de la province du Sud-Kivu. Après le traitement, les dossiers seront transmis au bureau de la Ceni à Kinshasa qui examinera de la validité des dossiers et rendra une décision de déclaration de candidature recevable ou non recevable. C’est ça la procédure classique », a-t-il ajouté.
L’ONG Groupe des faiseurs d’opinion pour la démocratie et la bonne gouvernance (Refodeg)  a réclamé en mars 2013 l’élection du vice-gouverneur du Sud-Kivu, soulignant que le vice-gouverneur est « un personnage très important de la province ».
 
 
Radio Okapi
http://radiookapi.net/actualite/2014/04/03/sud-kivu-la-ceni-publie-le-nouveau-calendrier-de-lelection-du-vice-gouverneur/

VOICI UVIRA SUD_KIVU

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Uvira – Les chansons folkloriques ont la cote

Uvira 2
Lors des fêtes et des mariages, les chansons folkloriques de chaque communauté sont de plus en plus appréciées à Uvira au Sud Kivu. Retraçant les coutumes et donnant d’utiles conseils, elles raffermissent les liens entre les habitants.
« Si tu veux voir ta piste de danse envahie par les invités à une fête, jeunes et vieux, joue les chansons folkloriques du Sud-Kivu, essentiellement celles d’Uvira », conseille désormais Bisengo qui travaille dans un studio musical dans le centre-ville d’Uvira au Sud Kivu. Il est de plus en plus sollicité par des responsables des salles de fêtes pour agrémenter les cérémonies de mariage. Et là, ces musiques font la loi. « Des invités viennent même souvent nous chuchoter à l’oreille les musiques locales qu’ils aiment, a-t-il constaté ces derniers temps. J’ai même vendu, seulement en décembre, environ 25 CD, sans compter plusieurs centaines de chansons folkloriques que j’ai chargées dans des lap tops et cartes mémoires ». En 2011, il n’en vendait que 4 par mois.
Un changement que beaucoup attribuent aux messages véhiculés par ces chansons. « Elles prêchent la cohabitation pacifique des tribus dans cette région, rappellent les cultures des communautés, les us et coutumes mal connus de ceux qui grandissent en ville. Elles donnent aussi des conseils aux nouveaux mariés ainsi qu’aux belles familles pour des lendemains meilleurs du couple ». Cela leur vaut un sacré succès.
Danser local
Une bonne affaire pour les musiciens locaux. « En 2013, nous avions un album de 10 titres joués presque tous dans des fêtes et studios. Cela nous fait gagner un peu d’argent », se félicite Théophile Maisha, président d’un groupe musical de la tribu fuliru, discret sur le montant du gain. Son groupe est aussi invité régulièrement pour agrémenter fêtes de mariage, d’anniversaire, karaoké, ou se produire en concert lors des rassemblements des communautés. Kipanga Kikukama, responsable, à Uvira, du service de culture et art, s’en réjouit. « Je constate que chaque communauté a un orchestre folklorique qui véhicule sa culture et son histoire. Ils produisent des chansons qui contribuent à l’éducation morale et l’enseignement de nos proverbes et évènements ancestraux. »
Dans des fêtes, on joue les chansons folkloriques des diverses tribus. C’est ainsi que dans une fête d’un fuliru ou vira, les chansons folkloriques phares des Bashi comme Mwana wa mashamuka (l’enfant grandit) ou Kabibi (jeune fille), sont appréciées par les invités de n’importe quelle tribu. Lors de son mariage avec Mireille, fin novembre 2013, Jean-Claude Mulemera de 28 ans se souvient d’avoir dansé des chansons Vira, Lega, Bembe jusqu’à avoir le souffle coupé avec ses invités. « C’est une joie quand nous les dansons car tout ce qui y est dit, des conseils aux couples essentiellement, est bien compris et contextualisé », affirme-t-il.
Les musiques étrangères, la plupart du temps interprétées en français, en anglais ou en indien, jusqu’ici à la mode, sont peu comprises par les populations locales. « A cela s’ajoute l’habillement peu dans les images, des danses obscènes et l’atteinte aux bonnes mœurs auxquelles nous demeurons attachés », blâme Zacharie Abamungu, habitant d’Uvira.
Depuis deux ans, ces musiques jusqu’alors inconnues sont souvent balancées dans les médias locaux. Cinq des six radios d’Uvira, accordent des espaces aux différentes mutualités. Chaque communauté en profite pour jouer ses musiques. Selon Mazambi Irato, présentateur d’une émission de Banyindu, une tribu du Kivu, elles sont toujours liées au thème du jour.

PIERRE KILELE MUZALIWA/PATIENT DEBABA LUFIRA/SGL
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Le Rwanda et l’Ouganda accusés de soutien au M23 par un nouveau rapport de l’ONU

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RDC: l’Ouganda prêt à collaborer avec la CPI concernant le M23 


L'Ouganda est prêt à coopérer avec les autorités de RDC pour transférer certains membres du groupe rebelle du M23 devant la Cour pénale internationale (CPI). Depuis novembre 2013, plusieurs centaines de rebelles du M23, qui agissaient dans l'est de la RDC, sont sur le sol ougandais et la communauté internationale reproche régulièrement à Kampala de ne pas coopérer clairement.

« Nous sommes fatigués d'être accusé de soutenir les rebelles congolais » : interrogé par le Wall Street Journal, le secrétaire d'Etat, Henri Oryem Okello a insisté sur les bonnes dispositions du gouvernement ougandais, prêt dit-il à coopérer avec les autorités de RDC et la communauté internationale. En jeu, un éventuel transfert de leaders du M23 vers la Cour pénale internationale, des membres suspectés de viols, d'exécutions sommaires et de recrutement d'enfants soldats, lors de la rébellion qui a agité l'Est de la RDC pendant 20 mois.

A Kinshasa, on accueille les déclarations ougandaises avec soulagement : « C'est une très bonne chose dans la mesure où l'Ouganda s'était engagé dans l'accord-cadre signé à Addis-Abeba en 2013 de coopérer avec la justice internationale et avec la justice des pays signataires. On a eu à un moment donné une impression de flottement. Je pense ainsi que tout rentre dans l'ordre à partir du moment où ce sera suivi des faits », confirme le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mendé.


Qui sont les personnes visées par une éventuelle procédure devant la CPI ? Kinshasa refuse de donner des noms. Sur le millier de membres du M23 présents sur le territoire ougandais, 10% seraient concernées par des poursuites judiciaires expliquent les autorités congolaises. La plupart pourraient être traduits devant la justice de leur pays et quelques uns seulement présentés à la CPI.

Au sein du M23, on attend la position officielle de la Cour avant de se prononcer. Un représentant du mouvement précise que la grande majorité des membres du M23 réfugiés en Ouganda n’est pas concernée par ces poursuites et attend toujours la mise en œuvre d'une procédure d’amnistie, promise par Kinshasa en décembre 2013.

 http://www.rfi.fr/afrique/20140407-rdc-ouganda-pret-collaborer-cpi-concernant-le-m23/


RDC: les Hutus face au douloureux souvenir des massacres de 1996
"Un pasteur avait dit à ses fidèles que s'ils restaient ensemble dans une maison, les militaires rwandais ne feraient rien. Mais ils ont incendié la maison", raconte Ignace, revenant sur les massacres de Hutu dans l'est de la République démocratique du Congo en 1996-1997.

Vingt ans après le génocide des Tutsi au Rwanda, ces massacres de Hutu en RDC sont toujours un sujet très sensible: Kigali considère leur évocation comme relevant du négationnisme, et Kinshasa n'a jamais véritablement enquêté sur le sujet.

"Ils ont beaucoup tué! Ils avaient mis des barrières et, si tu avais un nom hutu, on t'emmenait, on te disait que c'était pour sarcler les haricots, mais on te tuait!", s'emporte Chiza, une Hutu congolaise de Rutshuru.

Située à 50 km au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu, cette ville et le territoire du même nom ont été l'un des grands théâtres de ces tueries perpétrées après l'entrée de troupes rwandaises au Congo (à l'époque le Zaïre) en 1996.

Kigali soutenait alors les rebelles congolais de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila - père de l'actuel président, Joseph Kabila - qui allait renverser l'année suivante le dictateur Mobutu Sese Seko.

L'offensive a commencé dans les provinces du Sud et du Nord-Kivu, où des centaines de milliers de Hutu rwandais s'étaient réfugiés en 1994 pour fuir l'avancée du Front patriotique rwandais (FPR), qui stoppa cette année-là le génocide des Tutsi au Rwanda et prit le pouvoir à Kigali.

Pour les autorités rwandaises, il fallait mettre fin aux actions des génocidaires hutu qui menaient des attaques de harcèlement en territoire rwandais à partir des camps de réfugiés.

Une fois en territoire congolais, les militaires rwandais n'ont pas simplement traqué les génocidaires pour les éliminer: selon plusieurs habitants, ils ont visé indistinctement Hutu rwandais et congolais, civils, hommes, femmes, vieillards et enfants.

Les soldats de Kigali sont notamment accusés d'avoir organisé de fausses réunions de réconciliation pour rafler les hommes, qui étaient ensuite assassinés ou enrôlés comme chair à canon pour combattre dans les forces rebelles.

- Enquête de l'ONU -

"J'ai vu une femme enceinte, le ventre ouvert, le bébé sorti à côté d'elle, encore relié par le cordon. Le ventre de la mère était rempli de mouches", se souvient Chiza, membre d'une association de femmes.

Plus tard, les "1. 500 familles" du camp de déplacés hutu à Nyongera (à quelques kilomètres au nord de Rutshuru) "ont toutes été tuées", assure-t-elle. "Ils ont tué les gens instruits. Ils ont tué la jeunesse de Rutshuru!"

La traque des Hutu ne s'est pas limitée à l'Est. Devant l'avancée des troupes rwandaises et de l'AFDL, des centaines de milliers de Hutu fuient vers l'ouest pendant des semaines sur un parcours de plus de 1. 000 km, jalonné de fosses communes.

Premier à avoir enquêté sur ces massacres pour le compte de l'ONU, dès avril 1997, le Chilien Roberto Garreton se souvient être arrivé assez vite à la conclusion qu'ils avaient fait "environ 150. 000 morts".

"Il y avait beaucoup d'indices montrant que le but était d'exterminer ceux qui ont commis le génocide" contre les Tutsi, a-t-il dit à l'AFP par téléphone de Santiago.

Mais "ce n'était pas possible de dire avec certitude qu'il y avait génocide", c'est-à-dire volonté d'exterminer tout un groupe ethnique, ajoute-t-il.

Constamment gênée par les autorités congolaises, l'enquête de l'ONU mettra des années pour arriver en 2010 à la conclusion que "les attaques en apparence systématiques et généralisées" perpétrées par les troupes rwandaises et l'AFDL contre les Hutu "révèlent plusieurs éléments accablants qui, s'ils sont prouvés devant un tribunal compétent, pourraient être qualifiés de crimes de génocide".

Assistant social hutu congolais, Jonas (les prénoms ont été changés) se souvient que "fin octobre-début novembre" 1996 plusieurs dizaines de personnes au moins avaient été "rassemblées dans la résidence du chef du bureau du territoire de Rutshuru et conduites dans la prison un peu plus loin".

"Vers 18h00 ou 19h00, on prenait des groupes de 5 ou 10 personnes, on les ligotait, on les emmenait ici, et on les tuait avec une petite houe", relate-il en montrant, à quelques mètres de la prison, le lieu d'exécution et le trou - aujourd'hui envahi d'herbes folles - où les corps étaient jetés. Les ossements ont été sortis lors de l'exhumation de la fosse en 2005.

Olivier, lui, dit avoir échappé à un "massacre planifié" fin 1996 à Rwanguba, à une dizaine de kilomètres à l'est de Rutshuru. "Un matin, quand on est revenu, on a retrouvé ceux qui n'avaient pas fui: ils étaient ligotés, et leur cerveau avait été arraché à la hache", raconte-t-il, affirmant, comme d'autres, que les attaques ont parfois aussi visé des non-Hutu.

Près de vingt ans après les faits, les responsables de ces crimes de masse, comme ceux de bien d'autres commis dans les années suivantes en RDC, n'ont pas été inquiétés.
 
 
Distribuer Par Jacques E. Muzani Nilabwe

VOCI UN GROS MENSONGE, MANIPULATION DE LA FMI et LA BANQUE MONDIALE

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Protestation contre la banque Mondiale à JAKARTA, en Indonésie en 2004
C'est de la manipulation pire et simple des noirs: 
pour tromper la vigilances des africains... Car le Nigeria un pays en guerre, un pays dictatorial en manque de démocratie, où l’alternance est torpillée par l'occident à cause du pétrole, un pays pillé de son pétrole par l'occident et ils divisent chrétiens et musulmans pour régner en maitre et pérenniser la misère... 
Ce pays ne peut jamais dépasser la RSA, un pays stable économiquement et politiquement et moins pillé par l'occident. 
File:World Bank building at Washington.jpg
Banque Mondiale
Ces mêmes FMI et la BM proclament abusivement une fausse croissance en RDC, où le pillage est excessif de ses minerais sans aucun signe de croissance dans l'économie nationale ni budgétaire...
 
ECONOMIE - Le Nigeria devient la première économie d’Afrique ce qui est purement faux
Avec un PIB de 510 milliards de dollars en 2013, le Nigeria devient officiellement la première économie africaine, devant l’Afrique du sud
Un chiffre obtenu grâce à une nouvelle méthode de calcul du PIB. En appliquant cette nouvelle technique, le PIB de 2012 était de 453,9 milliards de dollars, devant les 384 milliards de l’Afrique du Sud la même année. 
Le Nigeria n’avait pas changé de méthode de calcul depuis 1990 alors que les statisticiens des Nations Unis recommandent d’adapter le mode de calcul du produit intérieur brut tous les 5 ans pour intégrer les évolutions de la production et de la consommation.
Si ces nouveaux chiffres permettent de donner une image plus fidèle de l’économie du pays, les experts mettent en garde : ce n’est pas le signe d’un développement économique du Nigéria, l’Afrique du Sud restant largement en tête en terme de PIB par habitant, mais aussi d’infrastructures et de gouvernance.
Le Nigeria reste un pays très corrompu ou la grande majorité des 170 millions d’habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour quand une petite élite profite des richesses du pétrole. L’accès à l’eau potable est toujours un problème majeur, tout comme les coupures quotidiennes d’électricité et le manque d’infrastructures modernes.

Marie Dumoulin (www.lepetitjournal.com/lecap.htmlmardi 8 avril 2014

RDC : Washington demande à Kabila de ne pas se représenter en 2016

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4 mai 2014

Kabila avec son entourage corrompu, ils fabriquent toutes sorte des stratagèmes pour se maintenir au pouvoir en 2016, en torpillant la constitution de la RDC, tel qu'il a fait en 2011.

 
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avec des responsables de l'organisation des élections à Kinshasa, le 4 mai 2014 ©AFP
Kinshasa (AFP)

Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, doit respecter la Constitution de son pays qui lui interdit de briguer un nouveau mandat en 2016, a déclaré dimanche à Kinshasa le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

Le ministre des Affaires étrangères américain a également annoncé que Washington avait décider de débloquer immédiatement 30 millions de dollars d’aide supplémentaires destinés à soutenir le processus électoral congolais et la reconstruction dans l’Est du pays ravagé par vingt ans de conflits. 

"Je crois que (le président Kabila) a clairement en tête le fait que les Etats-Unis d’Amérique sont intimement convaincus [...] que le processus constitutionnel doit être respecté", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères américain, John Kerry à l’issue d’une rencontre avec le président congolais.

"C’est ainsi que l’on renforce un pays.Je n’ai aucun doute sur le fait que l’héritage du président Kabila sera défini par les progrès qu’il a fait, en particulier l’année dernière, en vue de la résolution de la question sécuritaire dans l’Est du pays, et sur le plan économique", a dit M. Kerry, faisant référence à la victoire de l’armée congolaise sur les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) fin 2013, et à la stabilisation de l’économie nationale, notamment grâce à une maîtrise de l’inflation.

"C’est un homme jeune qui dispose encore d’un temps considérable pour apporter sa contribution à son pays", a estimé le secrétaire d’Etat.
"Les Etats-Unis d’Amérique pensent qu’un pays est renforcé, que son peuple éprouve du respect pour sa nation et son gouvernement quand le processus constitutionnel est mis en oeuvre comme il convient et qu’on s’attache à le faire respecter", a encore dit M. Kerry.

"Comme signe de notre engagement" au soutien du gouvernement et du peuple congolais, "les Etats-Unis vont débloquer immédiatement 30 millions de dollars de financement supplémentaires destinés à soutenir des élections transparentes et crédibles de même que des programmes de reconstruction dans l’Est du Congo", a-t-il ajouté.

"Il va sans dire, évidemment, que les échéances et le processus (électoral) doivent être fixés et parfaitement définis, et le plus tôt sera le mieux", a précisé M. Kerry.
Le secrétaire d’Etat est aussi revenu sur la situation dans l’Est, où l’armée congolaise, soutenue par les Casques bleus de la Mission de l’ONU au Congo (Monusco) poursuit son travail de pacification."Nous devons maintenir la pression sur les FDLR (rebelles hutu rwandais) et les autres groupes armés" (une cinquantaine) qui sont encore actifs dans la moitié est du pays, a-t-il dit.
Arrivé au pouvoir par voie successorale à la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila, en 2001, Joseph Kabila est âgé de 42 ans.
Elu chef de l’Etat en 2006 à l’occasion des premières élections libres du Congo indépendant, il s’est maintenu au pouvoir pour cinq années de plus en 2011 à l’issue d’un scrutin contesté par l’opposition et la communauté internationale.

La Constitution lui interdit de se présenter pour un nouveau mandat en 2016, mais nombre d’opposants soupçonnent son clan de vouloir modifier la loi fondamentale pour lui permettre de se maintenir au pouvoir.

CONGO EN DANGER : RDC EST PRISE EN OTAGE PAR LES TUSTI ET INFILTRES ETRANGERS SUR ORDRE DE JOSEPH KABILA: Voici la liste publiée des tusti qui commandent la Rdc

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Le PPRD répond à Ruberwa: Les Tutsi mieux représentés que toutes les tribus du Kivu réunies ! 

Le vice-président de la RDC, Azarias Ruberwa, arrive sur l'aéroport de Goma, le 17 août 2004.(Photo: AFP)

 Ces statistiques des tusti infiltrés dans les fonctions publiques de la RDC, présentée ici de 2007 sont doublées jusqu'en 2013

"Un danger réel pour la nation: kabila a vendu le pays" 

Avec 9 Généraux dans le commandement des FARDC, 19 Colonels, plus de 300 Majors, 2 Sénateurs alors qu'ils n'ont aucun Député provincial issu de leur ethnie, 1 Député national pour le compte du MLC, des ADG et Directeurs dans les Entreprises Publiques, les Tutsi sont mieux représentés que toutes les tribus du Nord et Sud-Kivu réunies. Qui plus est, l'ex Vipi Ruberwa, qui crie à la discrimination de sa communauté, avait fait un score au delà de ses espérances sur toute l'étendue du territoire national au 1er tour de l'élection présidentielle. Au niveau national, la communauté Tutsi n'est pas rejetée par les autres Congolais. 
 
Les Sénateurs ont passé au crible, hier vendredi 19 octobre 2007, le rapport de la Mission d'information dépêchée dans les deux provinces du Nord et Sud Kivu. Les débats ont été très passionnés et l'ombre du Général dissident Laurent Nkunda a plané sur la Chambre haute du Parlement toute la soirée. La plénière du Sénat est intervenue dans un contexte politique très agité après les déclarations fracassantes de l'ancien Vice-président de la République, Me Azarias Ruberwa. Déclarations qui ont fait l'effet d'une bombe dans la ville haute. Ruberwa, en effet, a dit tout haut sur les antennes de RFI que les Tutsi congolais sont victimes de discrimination. «Ils sont au même titre que les noirs en Afrique du Sud ou les noirs dans le temps aux Etats-Unis. Les Banyamulenge sont obligés de vivre dans la peur, dans leur propre pays. Ils vivent dans l'humiliation». 
La réaction du PPRD ne s'est pas faite attendre. Secrétaire générale du PPRD, Marie Madeleine Mienze a lu et fait publier une déclaration politique dans laquelle on développe une argumentation qui vide pratiquement les affirmations du Vipi Ruberwa. Les Tutsi sont largement aux commandes dans les institutions et services publics de l'Etat congolais et ne soufrent d'aucune discrimination ou exclusion. On cite en exemple le score réalisé par le candidat Ruberwa à l'élection présidentielle du 30 juillet 2006. Le vote exprimé en sa faveur était éparpillé sur toute l'étendue du territoire national. Mais Ruberwa était arrivé en deuxième position au Nord et Sud Kivu. On cite aussi Moïse Nyarugabo qui avait réussi à se faire élire Sénateur pour le compte de la ville-province de Kinshasa. Une circonscription électorale dans laquelle aucun Tutsi n'était élu Député provincial. On parle également de Monsieur Edouard Mwanga Chuchu, un Tutsi qui s'était fait élire avec 13 voix Sénateur sur une liste indépendante au Nord-Kivu. Autre chose, sur près de 450 tribus répertoriées en RDC, seules 147 sont effectivement représentées à l'Assemblée nationale. Tout calcul fait, 203 y sont absentes ou non représentées. 

Toujours hier vendredi, une liste a circulé dans la ville. Une liste qui prouve à suffisance que les accusations de Ruberwa sont loin de tenir débout sur toute la ligne. La minorité Tutsi occupe effectivement des postes de responsabilité au niveau national. Dans l'armée, on recense pas moins de 9 Généraux Tutsi. Le Général Jean Bivegete est Auditeur Général de l'armée. C'est lui le Haut magistrat militaire. Le Général Masunzu est Commandant Adjoint à la 10ème région militaire/Bukavu. Le Général Malick Kijege a été nommé Inspecteur Général de l'armée (ex G4 –EMG) FARDC/Kinshasa. Le Général Obed Rwibasira commande la 5ème région militaire à Kananga au Kasaï Occidental. Il y a aussi le Général Mustapha Mukiza qui est Commandant de la Base militaire de Kitona au Bas-Congo. Le Général Charles Bisengimana qui est l'Inspecteur général adjoint de la police Nationale à Kinshasa. Le Général Jérôme Gagakwavu à l'EMG des FARDC à Kinshasa. Deux Généraux nommés par décret présidentiel sont en rébellion. C'est le cas de Laurent Nkunda et de son Chef d'Etat-major, le Général Bosco Ntaganda. Il y a au moins 19 colonels Tutsi dans le commandement des FARDC. 

 

On tire la conclusion suivante : le nombre des officiers généraux et supérieurs de la seule tribu Tutsi dépasse le nombre des Généraux que possèdent toutes les tribus réunies du Nord et Sud Kivu. Sur cette liste, il faut ajouter 70 Majors et plus de 300 Capitaines au sein des FARDC. 

Au Sénat, si cela vaut la peine d'être rappelé, il y a deux Tutsi : Moïse Nyarugabo et Edouard Mwanga Chuchu. A l'Assemblée nationale, le MLC avait fait élire l'Honorable Duna Bakarni Député national.
Aux emplois civils, Déo Rugwiza Magera est promu Administrateur Directeur Général des Douanes (OFIDA) à Kinshasa. Jean-Jacques Ruhara travaille comme Directeur de l'Autorité de Régulation des Télécommunications à Kinshasa.
Albert Semana : Directeur de la Sécurité Matadi au Bas-Congo. Et Léon Muheto : Directeur à la SNEL et Administrateur de la Régideso à Kinshasa.
LP
" Ces soient disant tusti banyamurenge de la RDC sont tous des HORS LA LOI, des réfugiés rwandais de 1959 et de 1961, qui ne sont ni intégrés au Congo, et n'ont jamais demandés officiellement leurs naturalisation. Ils doivent absolument le faire. Si non !!!

La loi zaïroise à l'époque a rejetée leur naturalisation massive de tricherie que voulait passer Bisengimana, directeur de cabinet de Mobutu à l'époque. Chaque rwandais vivant en RDC devra demander sa naturalisation personnellement qui sera examiné au cas par cas. Sera la seule solution."
 
Postes de Responsabilité de la Minorité Tutsi (Banyamurenge) dans le Pouvoir de la RD-Congo

 
Niveau national

Armée : nommés par Décret du Président Joseph Kabila au sein des FARDC

N°:  Noms:  Fonctions des tusti en RDC

01 Général Jean BIVEGETE Auditeur Général de l'armée (Haut magistrat militaire)
02 Général MASUNZU Cmd Adjoint 10ème Région militaire/Bukavu
03 Général MALICK KIJEGE Inspecteur Général de l'Armée (ex. G4-EMG) FARDC/KINSHASA
04 Général OBED RWIBASIRA Cmd 5ème Région militaire à Kananga/Kasaï-Occidental
05 Général MUSTAPHA MUKIZA Cmd Base militaire de KITONA (Bas-Congo)
06 Général Charles BISENGIMANA Inspecteur Général Adjoint De La Police Nationale/Kinshasa
07 Général JEROME GAGAKWAVU EMG/FARDC-Kinshasa
08 Général BOSCO NTAGANDA Chef d'Etat Major Général De Laurent NKUNDA
09 Général Laurent NKUNDA En rébellion contre la République dans le Nord-Kivu
10 Colonel BONANE Cmd 4ème Brigade Ituri
11 Colonel MAKENGA SULTANI Cmd BRAVO/Nord-Kivu
12 Colonel KAMANZI François
13 Colonel MUNYARU GERERO Françoise Cmd de la Police de l'enfance/Nord-Kivu
14 Colonel MUHINDO François Cmd de la Brigade Delta à Kichanga/Masisi
15 Colonel François ZERO BRAVO EMG-Armée mixée de NKUNDA, (81ème Brigade FARDC)
16 Colonel MUTEBUTSI Jules En exil au Rwanda après la rébellion de Bukavu, Juin 2004
17 Colonel RORIMBERE Dispo/EMG-FARDC
18 Colonel GISHONDO ELIE Dispo/EMG-FARDC
19 Colonel PADIRI Jonas Cmd Brigade EQUO à Kimoka-Sake/Nord-Kivu
20 Colonel BOLINGO MATANE 10ème Région Militaire/Bukavu
21 Colonel BIRORI Benjamin Conseiller Militaire/Ruberwa (En Formation En Chine)
22 Colonel BOSOGO Venant Dispo/EMG-FARDC (en rébellion au Sud Kivu : G47)
23 Colonel WILSON Cmd adjoint de la brigade ALPHA à NYANZALE-MWESE
24 Lt Colonel MUNYAKAZI EMG-Armée Mixée de NKUNDA (83ème Brigade FARDC)
25 Lt Colonel Claude MUCHO ½ Cmd brigade Charly à Mushaki/Masisi
26 Lt Colonel INNOCENT Ex ½ G4 AFDL/RCD aujourd'hui G4 E.M-Armée mixée de NKUNDA
27 Lt Colonel KABUNDI ½ Cmd brigade EQUO à KIKOMA SAKE/Nord-Kivu
28 Lt Colonel BISAMAZA ½ Cmd brigade BRAVO/RUTSHURU au Nord-Kivu
29 Lt Colonel NIYIBIZI Cmd du Br. de la Brigade EQUO/Nord-Kivu


N.B : le nombre des officiers généraux et Supérieurs de la seule tribu des Tutsi (BANYAMULENGE) dépasse le nombre des Généraux et Colonels que possèdent toutes les tribus réunies du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Sur cette liste, ajouter le nombre de plus ou moins 300 Capitaines dans les FARDC réguliers.

Parlement/Sénat

Moïse Nyarugabo (RCD)
Edouard Mwanga CHUCHU (Indépendant)

Parlement/Assemblée Nationale

DUNIA BAKARNI (MLC)

Autres Services publics de l'Etat
Déo RUGWIZA MAGERA : ADG des Douanes (OFIDA)/Kinshasa ;
Jean-Jacques RUHARA : Directeur de l'Autorité de Régulation des Télécommunications/ Kinshasa ;
Albert SEMANA : Directeur de la Sécurité MATADI/Bas-Congo ;
Léon MUHETO : Directeur à la SNEL et Administrateur de la REGIDESO/Kinshasa.

Ajouter à tout ceci le nombre des voix de vote obtenues par Azarias RUBERWA dans chaque Province sur l'ensemble du territoire National en tant que candidat Président de la République en 2006, montre que le peuple congolais TUTSI n'est pas sûrement rejeté par les autres Congolais. 
 
NB : contrôleur de douanes/OFIDA-Nord-Kivu plus ou moins 15, fondé des pouvoirs à l'OCC plus ou moins 10 ans.

Niveau provincial : à Goma et à Bukavu
Nord-Kivu :
- Chef de division du Travail : RWIYEREKA Pancrace
- Gouvernement provincial, ministre du Budget et Plan : Pierrot KAMBANDA
- Directeur provincial de l'OCC : GATAMBIYE ISSA
- Sous-Directeur OFIDA/Goma : RUSHUKURI
- Chef de Division de Contentieux des Impôts : Damas NDAGIJIMANA
- Directeur provincial des Postes et télécommunications : Alphonse SEBANANIRA

Sud-Kivu :
- Gouvernement provincial : Ministre de l'Agriculture : KIBIBI KAMANZI
- Commandant Adjoint de la 10ème Région militaire : Général MASUNZU

NB : le Parti Politique RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) dirigé par Azarias Ruberwa, ex Vice-Président de la République Démocratique du Congo occupe une place remarquable dans l'espace politique Congolais et dispose de 15 Députés Nationaux, de 8 Sénateurs, de 2 Gouverneurs de Province (KAPUKU NGOY du Kasaï-Occidental et Déo NKUSU du Bas-Congo), de 44 Députés Provinciaux dans toutes les Provinces du pays.

Le PPRD réagit aux propos de Ruberwa
République Démocratique du Congo
Parti du Peuple Pour la Reconstruction et la Démocratie
PPRD 

REACTION DU PPRD AUX DECLARATIONS GUERRIERES DE Me Azarias RUBERWA SUR LES ANTENNES DE RADIO France INTERNATIONALE (RFI) EN RAPPORT AVEC LE CAS DU GENERAL DECHU, LAURENT NKUNDA BATWARE.
Chers compatriotes Congolais,
Chers Camarades Militantes et Militants du PPRD,
Chers Camarades de la Majorité Présidentielle,
Chers Compatriotes de l'Opposition Politique,
Vous avez tous suivi le matin du 18 octobre 2007, sur les antennes de Radio France Internationale (RFI), les déclarations outrageusement tapageuses et guerrière du Président du RCD, ancien Vice-Président de la République, Me Azarias Ruberwa MANYUWA.
En séjour aux Etats-Unis d'Amérique où il écume les amphithéâtres des universités pour plaider une cause aux contours politiques les plus flous après sa débâcle aux dernières élections présidentielles et législatives, Me Azarias RUBERWA s'étonne du fait qu'il soit refusé aux seuls réfugiés Tutsi le retour en RD Congo. Il s'interroge aussi sur l'opportunité du désarmement forcé des forces fidèles à Laurent NKUNDA disposerait des forces capables de faire douter les Forces Gouvernementales au cas où elles décideraient d'une offensive généralisée. En effet, a-t-il affirmé, « une guerre, on sait quand elle commence, mais on ne sait quand elle se termine et qui la gagne ».
Ancien Vice-Président chargé de la Commission Politique, Défense et Sécurité pendant la transition, Me Azarias RUBERWA, devenu Président Mondial d'une Mutualité Tutsi, ne fait aucun cas des nombreux problèmes politiques et sécuritaires qui assaillent la RD Congo et ne s'intéresse qu'au seul sort de frères Tutsi que les 450 autres tribus du pays s'apprêteraient à massacrer.
Dans ses réponses au journaliste de la RFI, Me Azarias RUBERWA est en parfaite harmonie avec les thèses de Laurent NKUNDABATWARE qui passe en fait pour le dernier joker que le RCD, parti dont il est Président National, avait intentionnellement caché et qu'il est en train d'utiliser aujourd'hui pour terroriser les paisibles paysans congolais du Nord-Kivu et, comme toujours, crier fort par après pour rameuter la communauté nationale et internationale sur le sort des Tutsi qu'on discriminerait injustement alors qu'il n'ont pas réussi à gagner aux élections démocratiques et pour cela, il faudrait encore leur trouver un arrangement politique particulier malgré leur surreprésentation actuelle dans les institutions de la République ( Cfr tableau en annexe).
Une analyse lucide de ce tableau ci-haut référé révèle que les compatriotes qui se font simultanément appeler selon les besoins de la cause Tutsi, Banyamulege, Rwandophone, … sont largement aux commandes dans les institutions et services publics de l'Etat Congolais et ne souffrent pas particulièrement d'une quelconque discrimination ou exclusion. D'ailleurs, Me Azarias RUBERWA lui-même Tutsi n'a pas été du tout le dernier sur la liste de 33 candidats aux dernières présidentielles de 2006 ; et plus heureusement encore, il a été voté en deuxième position sur la liste de présidentiables au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
Que dire de Me Moïse NYARUGABO, un autre Tutsi, élu sénateur dans la tumultueuse ville de Kinshasa, par une Assemblée Provinciale dans laquelle ne siège aucun Député Provincial Tutsi ?
Toujours au Nord-Kivu, le PPRD est tête de liste à l'Assemblée Provinciale avec 9 députés Provinciaux sur 24 sièges. Il se fait que le Compatriote Edouard MWANGA CHUCHU, Tutsi et Candidat Indépendant, a été élu premier sénateur avec 13 voix alors qu'il n'y avait que 3 Députés Provinciaux Indépendants Censés l'élire.
Il est à noter que sur près de 450 tribus répertoriées en RD Congo, seules 147 sont effectivement représentées à l'Assemblée Nationale, cela veut dire que 203 en sont absentes ou non représentées. Doivent-elles prendre aussi des armes pour se faire valoir et protéger en marchant, armes et munitions en mains, contre l'ordre établi ? Et que deviendra la RD Congo que tous (Majorité, opposition, Société Civile), veulent unie, prospère et forte ?
Me Azarias RUBERWA fait état aussi de 4.000 soldats FARDC massés dans le territoire de MINEMBWE où ils s'illustreraient par des actes de violence, tout comme il rappelle les massacres de GATUMBA en territoire Burundais où des Tutsi auraient été massacrés en juillet 2005 tentant, par ce fait, d'incriminer la RD Congo, son pays, sur des faits relevant de la compétence exclusive de la République du Burundi. Curieusement, notre ancien Vice-Présidebt RUBERWA ignore superbement de relever les cérémonies rituelles de remise des lances, machettes et haches à des nombreux Tutsi qu'il avait personnellement présidées en 2004 à MINEMBWE jurant d'arracher et de protéger « leur terre » contre « les envahisseurs congolais », comme si MINEMBWE était en dehors de l'espace national de la RDC.
Pour faire bon prince, Me Azarias RUBERWA prodigue quelques sages conseils à son joker NKUNDABATWARE à qui il recommande la souplesse. 

Me Azarias RUBERWA recourt abondamment à la vieille stratégie de victimisation de la Communauté Tutsi tendant à créer un conflit intercommunautaire au Nord-Kivu alors qu'il n'en est rien. Il s'agite, comme toujours, le spectre d'un prétendu génocide des Tutsi au Congo. Cette thèse, pour tout esprit précis, est une fabrication qui n'existe que dans l'imagination fertile de Me Azarias RuBERWA
A la lumière de ce sui précède, le PPRD rend publique sa position officielle ci-après. 

1.1. Le PPRD proteste énergiquement contre les déclarations de Me Azarias RUBERWA, lesquelles ne constituent qu'un odieux tissu de mensonges et de grossiers montages politiques dont la finalité, non déclarée, consiste à faire des Tutsi de la RD Congo une classe de privilégiés qui n'ont que des droits et jamais de devoirs. C'est autant dire que la fameuse idéologie de la haine et de la fameuse exclusion de Tutsi n'est qu'une véritable machination de mauvais goût qui vise réellement à distraire l'opinion tant nationale qu'internationale et de détourner la RD Congo vers l'accomplissement de son destin en tant que Peuple, en tant que Nation. 

1.2. Le PPRD soutient et encourage les FARDC dans l'opération de désarmement forcé de tous les terroristes à l'Est du pays, telle qu'ordonnée à la 8è Région basée à Goma par le Commandant Suprême des FARDC , Joseph KABILA. 

1.3. Le PPRD encourage le Gouvernement de la République à protéger, défendre et sécuriser de manière équitable, toutes les tribus vivant dans l'espace national.
1.4. Le PPRD en appelle à la fibre nationale et patriotique de tous les Congolais de ne jamais perdre de vue que la Mosaïque des peuples que constitue aujourd'hui la RD Congo est une richesse et une force et qu'elle ne pourra jamais ouvrir la porte aux divisionnistes, aux balkanistes et autres aventuriers de tout bord qui font de la stabilisation de la RD Congo leur fonds de commerce. 

1.5. Le PPRD invite la communauté internationale et tous les peuples du Monde épris de paix à considérer le général déchu NKUNDABATWARE comme ce qu'il est en réalité : criminel de guerre et terroriste par excellence dans la sous région des Grands Lacs et le traiter comme tel. Fait à Kinshasa, le 18 octobre 2007
Marie-Madeleine Mienze
Secrétaire Générale Adjointe

La Prospérité
20-10-2007 - 09:51:13
© Congo Vision

Azarias Ruberwa préconise une solution à la guerre du Nord-Kivu ! (Rfi)
(La Prospérité 19/10/2007)

Ancien vice-président de la RDC et président actuel de la RCD Azarias Ruberwa, c'est avec lui qu'on va parler de la situation à l'Est du Congo.

Y-a-t-il de solution pour éviter la guerre au Nord-Kivu ?

« Absolument, il y a une solution politique. Il est légitime au gouvernement de mettre de l'ordre. Mais ce n'est pas à chaque fois qu'on veut mettre de l'ordre qu'on fait la guerre. On peut discuter avec un agenda clair.
Le gouvernement n'a pas exprimé de volonté politique pour résoudre le problème des refugies, les refugies tutsis congolais.
Les tutsis congolais sont victimes de discrimination. Ils sont au même titre que les noirs en Afrique du Sud ou les noirs dans le temps aux Etats-Unis. Les banyamulenges sont obligés de vivre dans la peur. Dans son propre pays, ils vivent l'humiliation».

Comme réponse à la question, si Laurent Nkunda ne doit pas être plus souple, Azarias Ruberwa pense que Laurent Nkunda doit être plus souple. Il pense aussi qu'il faut considérer la possibilité d'une solution politique. Il appelle à la conscience du gouvernement.

Si Nkunda risque de se faire écraser car il n'a pas la logistique que le gouvernement a, Ruberwa répond :
« On ne sait pas quand on commence la guerre et on ne sait pas quand on la termine. On ne sait pas si on va la gagner ».

LPM
19-10-2007 - 09:48:14
© Copyright La Prospérité
© Congo Vision

A propos de l'interview de Ruberwa
PPRD – RCD : escalade verbale
Par  Le Potentiel 

Le ton est monté d'un cran, entre le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, PPRD, et le Rassemblement Congolais pour la Démocratie, RCD. Pomme de discorde : la dernière interview que le président national du RCD a accordée à Radio France Internationale. Chaque parti est sorti de ses gongs pour tirer à boulet rouges sur l'autre. Une véritable escalade verbale qui rappelle les temps forts de la guerre de 1998 -2003.
Le 18 octobre, Me Azarias Ruberwa était l'invité de Radio France Internationale. Au cours de cette tranche d'émission, il s'est prononcé sur la situation qui prévaut au Kivu, et plus particulièrement sur l'attitude de Nkunda et du Gouvernement.
Réagissant à cette interview, le PPRD qualifie de « guerrières » les déclarations de Me Azarias Ruberwa Manywa. Dans sa réaction, le PRD fait ressortir que dans ses réponses « aux questions du journalistes de RFI, Me Azarias Ruberwa est en parfaite harmonie avec les thèses de Laurent Nkundabatware qui passe en fait pour le dernier joker que le RCD, parti dont il est président national, avait intentionnellement caché et qu' il est en train d'utiliser aujourd'hui pour terroriser les paisibles paysans congolais du Nord - Kivu et, comme toujours, crier fort par après pour rameuter la communauté nationale et internationale sur le sort des Tutsis qu'on discrimine injustement alors qu'ils n'ont pas réussi à gagner aux élections démocratiques et pour cela, il faudrait encore leur trouver un arrangement politique particulier malgré leur surreprésentation actuelle dans les institutions de la République. »
Toujours dans cette même réaction que nous publions en page 17, le PPRD signale «qu'en séjour aux Etats-Unis d'Amérique où il écume les amphithéâtres des universités pour plaider une cause aux contours politiques des plus floues après sa débâcle aux dernières élections présidentielle et législatives, Me Azarias Ruberwa s'étonne du fait qu'il soit refusé aux réfugiés Tutsis le retour en RDCongo. Il s'interroge aussi sur l'opportunité du désarmement forcé des forces fidèles à Laurent Nkundabatware, un général déchu, et insinue par ailleurs, que Nkunda disposerait des forces capables de faire douter les Forces gouvernementales au cas où elles décideraient d'une offensive généralisée. En effet, a-t-il affirmé, une guerre, on ne sait quand elle commence, mais on ne sait jamais quand elle se termine et qui la gagne »
Le PPRD termine ses propos en appelant « à la fierté nationaliste et patriotique de tous les Congolais de ne jamais perdre de vue que la mosaïque des peuples qui constitue aujourd'hui la RD Congo est plus une richesse et une force et qu'elle ne pourra jamais ouvrir la porte aux divisionnistes, aux balkanistes et autres aventuriers de tout bord qui font de la déstabilisation de la RD Congo leur fonds de commerce ». 

LA REPLIQUE DU RCD
Déclarations suffisantes pour que le RCD monte sur ses grands chevaux. Dans sa réplique contenue dans un communiqué de presse remis à la presse, le Comité exécutif du Rassemblement congolais pour la démocratie qui s'était réunie en une séance extraordinaire le samedi 20 octobre 2007, n' y va pas avec le dos de la cuillère. Il qualifie le ton utilisé par le PPRD de « outrancièrement et inutile grossier ». Et ce avant d'accuser le PPRD de monter des mécanismes et stratégies pour « évincer le RCD et son président afin que le PPRD reste seul maître à abord après avoir réussi à empêcher l'UDPS à participer aux élections, évincer le MLC en tenant en exil forcé son président national, le vice-président honoraire Jean-Pierre Bemba ».
Le RCD insiste sur la nécessité du dialogue, confirme l'existence des réfugiés au Rwanda et au Burundi, l'occupation du pays par les FDLR avant de relever que « le régime en place, d'une part négocie avec Nkunda à Kigali, conclut des accords, organise des défilés militaires à Mweso le 20 janvier 2007, à Kitshanga le 22 mars 2007 et à Kimoka le 23 mars 2007, où tous les officiers Fardc y compris Nkunda et Numbi, avec galons à l'épaule, co-président les manifestations, ce même gouvernement d'autre part, le déclare criminel et le colle au Rcd pour diaboliser ce dernier. Pourtant, au cours de toutes les négociations, le RCD n'a pas été ni témoin ni partie prenante ».
Dans sa déclaration que nous publions en page 24, le « RCD réitère sa demande de mettre fin à la guerre, de trouver des solutions politiques à la crise de l'Est, de neutraliser les groupes armés étrangers, d'organiser la réconciliation et la promotion de la coexistence pacifique intercommunautaire gage d'une paix durable et d'un développement harmonieux ».
Comme on peut le constater à travers cette escalade verbale, le ton est monté d'un cran entre le PPRD et le RCD. Les observateurs espèrent que ces deux partis ne chercheront pas à prêter le flanc aux tireurs de ficelle au moment où l'option levée est d'allers vers l'apaisement dans le but de rétablir la paix et la sécurité sur toute l'étendue du pays. La guerre à l'Est étant une affaire nationale, il est temps que les institutions de la République passent en première ligne pour trouver une solution satisfaisante dans l'immédiat. Car, une fois de plus, une catastrophe humaine pointe à l'horizon et affectera, non pas seulement la RDC, mais toute la région des Grands Lacs.
© Congo Vision

Five arrests over SA star's death
Police in South Africa hunting the killers of reggae star Lucky Dube say they have arrested five suspects.
Spokesman Eugene Opperman told a news agency they also seized two unlicensed guns and four cars, including one thought to have been used in the crime.
Dube, one of Africa's biggest selling artists, was shot dead on Thursday in a suspected botched car-jacking.
The death of the musician, who sang about his country's crime problem, prompted a torrent of grief among fans.
"I can confirm that five suspects were arrested this morning," Superintendent Opperman told the news agency AFP on Sunday.
"We also confiscated two unlicensed firearms, and four cars including the blue VW Polo that is believed to have been used on the night the crime was committed. The cars are believed to have been stolen," he added.
'Need answers'
Dube, 43, was killed on Thursday night in a Johannesburg suburb as he dropped off his two teenage children at a relative's home.
Over his career he had devoted much of his musical attention to social problems.
His death was lamented by President Thabo Mbeki and by thousands of fans who emailed or texted their tributes to this website.
Senegalese singer Youssou N'Dour said his murder posed "a big question which South African authorities must provide answers to", reported AFP.
© Congo Vision

RDCongo: accrochages au Nord-Kivu avec les insurgés, des villageois en fuite

GOMA (AFP) - 21/10/2007 21h49

La situation au Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo) demeurait volatile dimanche soir après deux séries d'accrochages entre soldats ralliés à l'ex-général Laurent Nkunda et l'armée congolaise, jetant sur les routes des milliers de villageois désemparés.
Dimanche après-midi, des accrochages ont opposé, pour la seconde fois de la journée, les troupes ralliées au général déchu tutsi congolais à la 9e brigade intégrée dans les environs de Rugari et Rumangabo, à environ 35 kilomètres de la capitale provinciale Goma, a-t-on appris auprès de la mission de l'ONU en RDC (Monuc).
"La Monuc a envoyé sur place une force d'intervention rapide", a indiqué Sylvie van den Wildenberg, porte-parole de la Monuc au Nord-Kivu, avertissant que les Casques bleus ne laisseraient pas les insurgés prendre position sur la route reliant Goma à Rutshuru, plus au nord.
Les soldats ralliés au général déchu tutsi congolais Nkunda étaient déjà parvenus dans la nuit de samedi à dimanche à Rugari et avaient coupé brièvement cet important axe routier avant de se replier vers 07H30 (05H30 GMT) dans les collines avoisinantes devant l'arrivée d'une force d'intervention rapide de la Monuc.
"Nous relançons notre appel à tous les miliciens pour qu'ils déposent les armes et aux insurgés pour qu'ils saisissent le délai qui leur a été accordé par le gouvernement pour rendre les armes", a ajouté la porte-parole de la Monuc.
Aucun bilan fiable n'était pour le moment disponible sur les accrochages de dimanche qui se poursuivaient à la nuit tombée.
"Nous sommes en plein combats. Il y a des tirs à l'artillerie lourde", a déclaré à l'AFP le commandant des Forces armées de RDC au Nord-Kivu, le général Vainqueur Mayala vers 20H00 (18H00 GMT), faisant état de "deux morts dans nos rangs", tandis que le camp Nkunda affirme avoir tué des dizaines de FARDC.
Les affrontements de la nuit de samedi à dimanche ont jeté sur la route de Goma plusieurs milliers de villageois, tandis que des soldats des FARDC lourdement armés faisaient route depuis Goma en direction de Rugari, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Les circonstances de l'arrivée des insurgés à Rugari, tôt dimanche matin, restent floues, le général Mayala expliquant à l'AFP qu'ils s'étaient "infiltrés par des sentiers".
A Rugari, un photographe de l'AFP a vu un camion de transport de troupes des FARDC criblé de balles, tombé dans une embuscade des insurgés, selon le porte-parole militaire de la Monuc au Nord-Kivu.
Des premiers combats avaient éclaté plus au nord-est dans la nuit de vendredi à samedi entre miliciens locaux Maï Maï et troupes de Laurent Nkunda dans la zone de Jomba et de Bunagana, non loin de la frontière avec l'Ouganda.
Le général Mayala a indiqué qu'un ultimatum avait été adressé au chef d'une milice locale Maï Maï, Kibamba Kacereka, lui enjoignant de déposer les armes d'ici lundi.
Toutes les parties en présence revendiquaient dimanche après-midi le contrôle de Bunagana mais selon le porte-parole militaire de la Monuc Prem Kumar Tiwari, les hommes de Nkunda tenaient la localité samedi en fin d'après-midi.
Ces combats avaient provoqué l'afflux de milliers de déplacés dans le centre-ville de Rutshuru (environ 50 km au nord de Goma) dont les camps de déplacés sont déjà saturés.
Foyer de rébellions qui ont déjà plongé le pays dans la guerre à deux reprises (1996-1997 et 1998-2003), le Nord-Kivu est depuis fin août le théâtre d'affrontements entre FARDC et soldats dissidents ralliés à Nkunda.
Nkunda se pose depuis des années en défenseur de sa minorité, tutsie, contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Certains de ces rebelles ont participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre les Tutsis.
© 2007 AFP
© Congo Vision

NORD-KIVU: INFORMATIONS CONTRASTANTES AUTOUR D'UNE OPÉRATION CONTRE NKUNDA
Des nouvelles encore confuses et contrastantes arrivent du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu, où il semblerait qu'une opération lancée par les Forces armées congolaises (Fardc) aujourd'hui pour capturer le général dissident tutsi congolais Laurent Nkunda ait échoué. Selon une source de la société civile de la MISNA, dont l'anonymat sera préservé pour raisons de sécurité, Nkunda, se sachant traqué par les Fardc, se serait réfugié dans une église à Nyakariba, où il aurait été attaqué par les militaires. Les affrontements auraient fait quatre morts, dont peut-être trois civils, selon uns source proche de la sphère militaire contactée par la MISNA à Goma. Laurent Nkunda aurait réussi à prendre la fuite avec un petit groupe de personnes. La Mission de l'Onu dans le pays (Monuc) contactée par notre agence à Kinshasa, n'a pas confirmé l'information. Ce qui semble certain, c'est que de plus en plus de soldats qui étaient restés fidèles à Nkunda dans la dissidence ont décidé de se rendre et d'aller au brassage avec les Fardc. Quelque 24 000 militaires des Fardc sont déployés dans le Nord-Kivu pour tenter de mettre fin à la rébellion déclenchée par Nkunda le 26 août dernier. Ils bénéficient du soutien logistique de la Monuc. Les hommes de Nkunda étaient estimés à environ 4000.

MISNA
19/10/2007
© Congo Vision

LES CONGOLAIS DANS LA MERDE A BRAZZAVILLE, UNE CHASSE AUX CONGOLAIS EST ORGANISEE AU CONGO BRAZZA COMME DANS TOUS LES AUTRES PAYS VOISINS: Une haine liée à la mauvaise politique de Joseph Kabila en RDC

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 Expulsions de Brazzaville, Kinshasa exige une réunion de défense et sécurité entre la RDC et le Congo

publié il y a 4 heures, 1 minute, | Denière mise à jour le 7 mai, 2014 à 2:08 | par radiookapi.net


Un groupe des femmes congolaises de la RDC manifestant  le 05/05/2014 devant l’ambassade de la République du Congo à Kinshasa contre le traitement  subi par des ressortant de la RDC refoulés au Congo. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Poursuite des expulsions  des Congolais  de la RDC vivant à Brazzaville : cinq mille personnes sont expulsées chaque jour selon l’Organisation Internationale de Migration (OIM). 

Le nombre d’expulsés, du 26 avril jusqu’à ce jour, atteint le chiffre de 72 000 parmi lesquels trois mille sont pour le moment hébergés à l’ex-stade 24 novembre, dont des enfants non accompagnés et de nombreux sans-papiers qui attendent leur évacuation vers leurs milieux d’origine.  

L’OIM/RDC se dit par ailleurs prête à  appuyer, avec d’autres agences humanitaires partenaires, les efforts du gouvernement dans la prise en charge et l’acheminement de ces expulsés, essentiellement vers le Bas-Congo et l’Equateur.

Le gouvernement de la RDC a pour sa part dénoncé mardi les conditions dans lesquelles se déroulent ces expulsions et la violation par la République du Congo des conventions internationales et régionales en la matière. 

Kinshasa exige aussi la convocation d’une réunion extraordinaire de la commission de défense et sécurité entre les deux pays.

RDC: KAGAME VIENT DE FABRIQUER UNE NOUVELLE REBELLION: La présence de Kabila et Kagame au pouvoir sont des dangers pour la région des Grands Lacs

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Nord-Kivu : Une nouvelle rébellion voit le jour à Lubero
(Congo24 23/05/14)
http://fr.africatime.com/sites/default/files/styles/large/public/photo-articles/2014/mai/rebelles_congo2.jpg?itok=3SVkS60X

Fpph se bat pour la protection des Hutu et pour avoir une province autonome qui sera gérée par les financiers de cette rébellion, et qui devra comprendre les territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Walikale ainsi que la ville de Goma comme chef-lieu.
 
Une nouvelle rébellion vient de voir le jour à Lubero, dans la province du Nord-Kivu, à environ 250 km de la ville de Goma, signale la société civile de ce coin qui tire en même temps la sonnette d’alarme.” Force pour la protection du peuple Hutu “ (FPPH), selon la même source, est dirigée par un certain colonel Kasongo non autrement identifié. Sa vocation est, comme son nom l’indique, de protéger non pas le peuple congolais tout entier contre toute forme d’insécurité, mais seulement la communauté Hutu.
 
La formation militaire des éléments est organisée à Mwekwe, Munol, Buleusa, Busu et Kisavulo. Les échos en provenance de Lubero présentent Kasongo comme un grand coupeur de route. C’est lui qui ferait la liaison entre Kinshasa et le Nord-Kivu. Ce milicien est pourtant un ancien du Rcd, Ppd et Cndp qui a été démobilisé comme beaucoup d’autres combattants.
 
L’on renseigne que ce mouvement est financé par certains députés nationaux élus du Nord-Kivu qui siègent au Palais du peuple, et bien d’autres membres du gouvernement dont on citera les noms si cette aventure criminelle ne s’arrête pas.
 
Ces rebelles ont coalisé avec les Nande considérés comme étant des Hutu se trouvant déjà à Luhovo pour attaquer le territoire de Lubero et attendre l’attaque du territoire de Beni par les Adf-Nalu. Leur but est d’avoir une province autonome à eux qui sera gérée par les financiers de la rébellion. Cette province devra comprendre les territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Walikale ainsi que la ville de Goma comme chef-lieu.Cette vision diabolique pourra être réalisée sans problèmes si les territoires de Beni et de Lubero sont anéantis par cette rébellion, indique la population locale.
 
Cette dernière signale que ce groupe vient d’installer sa capitale dans la forêt de Lubero, un territoire désormais miné par les Fdlr Hutu rwandais qui y procèdent systématiquement au recrutement des combattants, pillent les champs des villageois et exploitent des carrés miniers riches en or qui foisonnent dans ce territoire.
 
On apprend de la société civile de Lubero que le nouveau groupe pour la protection des Hutu a fait alliance avec les Maï Mai Nyatura, proches des Fdlr.
 
D’aucuns se demandent si, effectivement, les Hutu sont en danger dans le Nord-Kivu, pour nécessiter la création d’un groupe armé pour leur sécurisation. Bien au contraire, ce sont des Hutu rwandais qui sèment la mort et la désolation au sein de la population congolaise, et qui ont toujours servi de prétexte, depuis 1996, à la création des rébellions des Tutsi congolais. Le Rcd/ Goma, le Cndp et le M23 sont nés sous ce chapitre de la menace de mort que représentent les Fdlr. C’est tout de même curieux qu’aujourd’hui cette menace change de camp.
 
Ce nouveau groupe armé qui n’est ni plus ni moins qu’une force négative de plus, doit subir la foudre des FAR- DC dans le plus bref délai afin de l’étouffer dans l’oeuf, étant donné qu’il n’est encore qu’au stade embryonnaire.
 
Au cas contraire, dans l’avenir, la RDC aura des groupes armés pour la protection de chaque tribu. Tout compte fait, il y aura donc plus de 400 groupes armés pour l’ensemble du territoire national.
 
Dans le cadre du suivi de l’évaluation de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, il faudra désormais tenir compte de cette nouvelle rébellion qu’il faut à tout prix écraser pour la paix, la sécurité et la stabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo, et punir, conformément à la loi, les tireurs de ficelles.
 
Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
Montréal: Tél. (001) 438-994-6072

Pourquoi Bertrand EWANGA se bat pour la nation, une cause noble et juste

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EWANGA se bat pour une cause juste et nationale. C'est le devoir de tout un citoyen congolais qui sa patrie. EWANGA a droit de condamner avec fermeté les imposteurs, ceux-la qui pillent la nation et la mette sous tutelle des multinationales, les usurpateurs du pouvoir en RDC, les voleurs des élections de 2011
Sévère mise en garde de l'UNC aux cadres qui se feront nommer au Gouvernement dit de "Cohésion Nationale"







Jean-Lucien Busa : «L’infraction pour laquelle Ewanga est arrêté n’existe pas dans notre code pénal»



Une partie des députés de l’opposition n’a pas pris part à l’ouverture de la session parlementaire de septembre. Parmi eux, les élus de l’Union pour la nation congolaise (UNC), l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et autres.

Invité de Radio Okapi mardi 16 septembre, le député Jean Lucien Busa explique que par ce boycott, ils dénoncent l’assujettissement du pouvoir judiciaire par le pouvoir politique.

Jean Lucien Busa est interrogé par Michel Kifinda Ngoy.



Déclaration locale de l'Union européenne sur la condamnation du député Jean-Bertrand Ewanga


La Délégation de l'Union européenne, en accord avec les Etats-membres représentés à Kinshasa, exprime sa vive préoccupation suite à la lourde condamnation prononcée à l'encontre du député Jean-Bertrand Ewanga pour les propos tenus à l'occasion d'une manifestation qui avait été autorisée.
Il s'agit là d'un signal négatif alors même que la préparation des prochaines élections exige un débat démocratique, serein et ouvert à tous les acteurs politiques respectueux des principes de la Constitution et des engagements en matière de réconciliation nationale et de tolérance pris par le gouvernement de la RDC dans l'accord – cadre d'Addis-Abeba.

Chargé de presse et information à la Délégation de l'Union européenne en RDC
Tél: +243 81 89 466 95; +243 99 81 71 357















COMMUNIQUE DE PRESSE N° 09/ACAJ/2014


Kinshasa, le 13 septembre 2014 -  L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) dénonce la condamnation injuste et politique du député Jean-Bertrand EWANGA, Secrétaire général de l’UNC,  par la Cour Suprême de Justice (CSJ).

Arrêté en date du 05/08/2014 par des agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR) et traduit devant la CSJ pour « offenses à chef d’Etat et discrimination et racisme » en flagrance, le député Jean-Bertrand EWANGA a été condamné le 11/09/2014 à la peine d’une année de prison ferme.

Cette condamnation est intervenue après plusieurs procès expéditifs organisés par la CSJ à la fois comme Cour constitutionnelle et Cour de cassation, et au cours desquels les juges ont systématiquement violé les instruments juridiques internationaux ratifiés par la RDC, la Constitution et certaines lois ordinaires.

Les juges ont fait preuve de manque d’indépendance et d’impartialité.

« La Cour Supreme de Justice n’a pas dit le Droit et ni servi la Justice. A titre d’exemples, elle a reconnu le caractère constitutionnel à l’article 9 de l’ordonnance-loi n° 78-001 du 24/02/178 sur la flagrance qui permet à un juge de rendre une décision sur dispositif càd non motivé, et ce, en violation de l’article 21 alinéa premier de la Constitution; et plus grave elle a fondé la condamnation du député Jean-Bertrand EWANGA sur l’Ordonnance-Loi n° 300 du 16 décembre 1963 relative à la répression des offenses envers le Chef de l’Etat, qui a été longtemps utilisée comme instrument de répression des opposants et des défenseurs des droits de l’homme par le régime dictatorial de Mobutu, a déclaré Me Georges Kapiamba, président de l’ACAJ

« La condamnation du député Jean-Bertrand EWANGA est totalement politique. Elle constitue une atteinte grave à la démocratie et à l’Etat de Droit» a-t-il ajouté.

C’est pourquoi, l’ACAJ recommande :

Au Gouvernement de la RDC, de cesser l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques et faire libérer sans condition le député Jean-Bertrand EWANGA;
Aux juges de la CSJ,de ne servir que les lois et règlements qui sont conformes aux instruments juridiques internationaux ratifiés par la RDC et de respecter leur serment statutaire ;
Au député Jean-Bertrand EWANGA, d’exercer toutes les voies de recours de droit y compris devant les organes de traités des Nations Unies afin de se faire réhabiliter dans ses droits ;
Aux partis politiques et ONG de la société civile, de continuer à se battre par tous les moyens de droit afin que la justice soit effectivement indépendance, impartiale  et garante des droits et libertés fondamentaux de citoyens.

Pour tout contact :
Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ
Téléphone : +243 814043641
Email : acajaasbl@yahoo.fr

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650 organisations de la société civile disent non à la révision constitutionnelle en RD Congo


650 organisations de la société civile congolaise et de toutes les provinces viennent de prendre une position claire et ferme face au projet du pouvoir de Kinshasa, de reviser la constitution, avec des intentions à peine voilées, permettre à monsieur "Joseph Kabila" de rempiler. Ces organisations ont dit NON.
Depuis l’annonce par le régime de Kinshasa de procéder à une révision constitutionnelle, plusieurs organisations de la société civile congolaise avaient entrepris des concertations afin d’adopter une position commune face à ce réel danger que court la nation.
Ainsi, le 3 septembre 2014, ces 650 organisations  ont signé un mémorandum, après une ultime séance de travail au CEPAS de Kinshasa sous la conduite des organisations ci-après : AETA, ASADHO, ligues des électeurs, voix des sans voix, les amis de Nelson Mandela.
Les résolutions ont été transmises au sénat et à la chambre basse de la RD Congo, avec la liste exhaustive des organisations signataires.
Ces organisations ont décidé ceci :  
« Au regard des enjeux entourant la révision de la Constitution et des difficultés de garantir la transparence des opérations référendaires, ces ONG ont décidé :
  • d’entreprendre des actions susceptibles de préserver la paix et contrer toute initiative de révision de la Constitution portant atteinte aux valeurs démocratiques ;
  • de prendre des dispositions nécessaires à une surveillance renforcée du processus électoral de manière à prévenir tous les cas de fraude. »
Ci-dessous le document transmis au sénat ainsi qu’à la chambre basse :
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Union pour la Nation Congolaise

Cellule de Communication

+243 81 7 007 487 & +243 81 8 136 136

www.vital-kamerhe.com et www.unc-rdc.org

LA DEMOCRATIE CHRETIENNE DENONCE LES LACUNES DU CALENDRIER ELECTORAL ANNONCE LE 26/05/2014 PAR LA CENI

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 PIRE TRUCAGE DU CALENDRIER ÉLECTORAL ANNONCE LE 26/05/2014 PAR LE PRESIDENT DE LA CENI  /Communiqué DC du 28/05/2014

    
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La Démocratie Chrétienne, D.C. en sigle,  tient à exprimer son inquiétude à la suite de  la publication d’un calendrier lacuneux des élections locales de la part du Président de la CENI, M. Apollinaire Malu-Malu, par la décision n°012/CENI/AP/14 du 26 mai 2014 portant publication du calendrier des élections "urbaines, municipales et locales ".
En effet,  l’échéancier électoral annoncé par le prélat présente des lacunes et des incohérences injustifiables  par rapport à l’ensemble du processus électoral que tous les congolais épris de paix et de justice  souhaitent démocratique, libre et transparent.
Si à cela nous ajoutons  la présence contestée à la tête de la Commission Electorale Nationale et Indépendant de M. Apollianire Malu Malu, à cause de son manque d’indépendance par rapport à la « majorité artificielle » actuellement en place en RDC, voilà que le décor semble être planté pour un processus électoral, encore une fois, miné à la source.
Dans cette optique,  la Démocratie Chrétienne tient à dénoncer les anomalies les plus macroscopiques  du calendrier électoral qui vient d’être annoncé et qui curieusement se limite aux seuls scrutins locaux:
1. Le calendrier électoral rendu public ces derniers jours par M. Malu-Malu  ne donne aucune précision par rapport à l’identification des électeurs des différentes  circonscriptions électorales. Curieusement, le très contesté Président de la CENI annonce, sans aucune date, la ténue d’un recensement de la population qui devra se tenir avant la tenue des élections provinciales, législatives et Présidentielles, dont le calendrier  est encore indéterminé à ce jour ; ce qui est surprenant est que rien n’est dit par rapport à l’identification des électeurs pour les élections locales qui devraient avoir lieu en 2015. Voilà pourquoi, la seule déduction logique à en tirer de cette omission macroscopique c’est que ces scrutins locaux devront se tenir sur la base du fichier électoral des dernières élections de Décembre 2011. Ce fichier est connu par tous pour son manque de fiabilité, son opacité totale ainsi que son caractère obsolète, quatre ans après les dernières élections.
La décision n°012/CENI/AP/14 du 26 mai 2014 portant publication du calendrier des élections "urbaines, municipales et locales " annonce tout simplement un sibylline "Audit Externe" (?) du Fichier Electoral, sans aucune précision.
 M. le Président de la CENI ne se limite pas à prévoir le Recensement des électeurs seulement  « après » les élections locales mais il pousse son approximation jusqu’à ne donner aucune indication – ni de date ni de budget – par rapport à la mise à jour du fichier électoral accompagné de la  distribution qui s’avère nécessaire,  après identification des électeurs, des nouvelles cartes électorales.
Face à cette lacune de communication, nous en déduisons que le Président de la CENI compte tenir les  élections locales sans identifier les électeurs, en se basant sur un fichier électoral  remontant à 2011 et qui est jugé complètement vicieux, frauduleux,  non actualisé et  qui jetterai les fondations d’un processus électorale dépourvu de crédibilité, ce qui n’est ni envisageable, ni acceptable de la part des électeurs congolais.
2. Les mesures d’application de la décentralisation locale prévue par la Constitution ne sont pas encore adoptées à ce jour au point que nous vivons le paradoxe de prendre connaissance d’un calendrier électoral concernant des entités administratives dites « locales »   qui ne sont pas encore effectivement  en place conformément à la Constituions actuellement en vigueur en République Démocratique du Congo. A cela s’ajoute le constat  que le Parlement n’a pas encore adopté la loi sur la répartition des sièges dans les nouvelles entités administratives, très probablement car celles-ci ne sont pas encore déterminées par l’Exécutif sur la base d’un Acte de mise en application de la loi sur la décentralisation administrative.
 C’est sur la base de ce constat amère de carence de ce Calendrier Electoral des Elections Locales  que la Démocratie Chrétienne doute  de la volonté politique de la « majorité » au pouvoir  de lancer effectivement  un processus électoral crédible en RDC.
3. Plutôt que coupler les élections locales et provinciales, la proposition de la Commission Electorale dite Indépendante a proposé de faire élire les députés provinciaux à scrutin indirect. Cette proposition ne fait qu’ajouter encore plus de la confusion à ce tableau électoral si peu reluisant  car cette « proposition » viole l’esprit et la lettre de l’actuelle Constitution, visant à réduire  la représentativité démocratique des députés provinciaux et subsidiairement des tous les autres organes provinciaux et nationaux qui en découlent.
4. Les tribunaux de Paix qui sont censés traiter le Contentieux Electoral  Local sont très rarement établis en province et dans les rares cas où ils sont présents « sur papier »,  ils manquent de juges dans la majorité des secteurs et des collectivités locales,  surtout à l’intérieur du pays.
Il sied de se  demander la nature des  institutions judiciaires qui prendront en charge le contentieux électoral local, vu la rareté des Tribunaux de Paix déjà fonctionnant en RDC.

Vu ce qui précède, la DC demande :

1. Que le Recensement des électeurs précède toute échéance électorale, soit-elle locale ou nationale et que le fichier électorale,  qui sera établi sur la base du recensement de la Population congolaise afin de déterminer le nombre d’Elus dans chaque  circonscription électorale ainsi que de l’identification de ceux qui sont en âge de voter,    fasse l’objet de publication, tout en étant transparent et consultable tant par la « majorité » que par l’ « opposition » ; Il sied de souligner que pour la DC, la solution du Recensement est, en soit, une solution palliative par rapport à la nécessité, pour le RDC, d’avoir un fichier d’état civil numérique ainsi que des cartes d’Identité pour l’identification des citoyens. Il est en effet déplorable qu’ à chaque élection la République soit obligée de débourser de sommes énormes pour identifier « provisoirement » ses citoyens, le temps d’un cycle électoral,  alors qu’une gestion responsable de la « res publica » nécessiterait la tenue continuelle d’un fichier numérique d’Etat Civil, pour que les congolais puissent être appelés à désigner leurs représentants politiques à n’importe quel moment.
2. Que les élections locales, provinciales, législatives et présidentielles soient couplées afin de réduire les couts du processus et surtout afin de respecter le délai constitutionnel en ce qui concerne la durée du mandat des animateurs des institutions.
3. Que le parlement adopte les lois concernant la répartition des sièges dans les circonscriptions  locales, juridiquement indéterminées à ce jour.
4. Que les Tribunaux de Paix soient opérationnels sur l’ensemble du territoire national, afin d’administrer la justice mais aussi afin de répondre à leur obligation de dire le droit en tant que Tribunaux  locaux du processus électoral, conformément à la loi électorale.
Les Congolais doivent avoir le droit de voter mais aussi et surtout celui d’élire leurs dirigeants et pour ce faire le processus électoral ne devrait pas présenter les incohérences et les lacunes plus hautes mentionnées et jouir, plutôt, d’un consensus national. Faute de quoi, il faudra donner raison à ces forces politiques qui, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, soutiennent qu’en ce moment, en RDC, les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d’un processus électorale crédible.
Vérité et justice pour le Congo,
Fait à Kinshasa, le 28/05/2014
Marc Mawete,
Porte-Parole de la
Démocratie Chrétienne, DC
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